Depuis que j’ai quitté Auxerre pour Nancy, il y a une chose qui m’agace profondément, c’est quand je recroise des gens que j’ai connu au lycée, et qu’après la bise réglementaire dans ces cas-là , on me sort un “tu donne pas trop de nouvelles, toi…”.
La première de mes grandes interrogations c’est, pourquoi, dans ces cas-là , c’est toujours MOI qui ne donne pas de nouvelles, alors que les autres n’en donnent pas plus, et pourquoi c’est à MOI d’en donner et pas aux autres.
Réponse : Si MOI j’en donne pas c’est que je n’y pense pas et qu’inconsciemment je n’ai pas envie d’en donner, puisque bizarrement j’oublie pas d’en donner à certaines personnes (et qu’étrangement elles ne sont pas d’Auxerre…). Donc en suivant ce raisonnement, j’imagine que les personnes qui me sortent des phrases pareilles n’ont pas vraiment envie de m’en donner non plus, vu qu’elles ne le font pas.
Seulement voilà : Eux ne sont pas partis d’Auxerre à cause de leurs mauvais souvenirs dans cette ville, ils ne sont pas partis pour oublier et pour qu’on les oublie. Alors en définitive, ces personnes, ça doit les enquiquiner à mort qu’une nana comme moi les zappe comme ça.
C’est sûr que c’est prétentieux de dire ça, mais imaginer une seule seconde que ma vie les interesse me fait marrer, surtout qu’ils n’en avaient rien à foutre au lycée. Donc me retrouver dans les potins de seconde zone pour satisfaire l’ego de quelques ex-camarades de classe, merci bien.
D’ailleurs le dernier qui m’a dit ça, je lui ai conseillé de venir lire mon blog. J’lui passe le bonjour.
Au plaisir.
