Entre mes deux-trois heures quotidiennes de mémoire, mon heure de bossage de cours, mon heure (pas toujours) de rédaction d’articles, je passe en moyenne entre 3 et 4 heures par jour à écrire. Le reste du temps, je lis, je dors, ou bien je me promène dans l’espace.
J’ai profité d’un passage à Dijon, chez mon frère, pour m’offrir le coffret DVD de la saison 2 de Battlestar Galactica. J’ai beau avoir vu et revu les deux premières saisons plusieurs fois, j’accroche toujours autant. Surtout que le coffret propose la version longue d’une heure du season finale, qui restera sans doute le meilleur cliffhanger de série que j’ai vu durant encore pas mal de temps. Au fait, combien y a-t-il de cylons ? * meurt *
J’ai aussi profité du seul magasin rééllement interessant à Auxerre, qui propose une quantité absolument énorme de DVD de films à 5€ pour les éditions simple, et 10€ pour les collectors. Outre la version collector de Jackie Brown qui était le seul Tarantino qui me manquait, j’ai pu me faire la quadrilogie Alien pour 20€ tout rond. Je les ai regardé avec ma mère, quatre jours durant, à raison d’un tous les soirs, et j’ai constaté qu’à part la fin du premier et la fin du quatrième, le reste était méga flou pour moi (je parle même pas du troisième pour lequel je n’avais absolument aucun souvenir). En redécouvrant ces films (surtout les trois premiers) je me suis vraiment rendue compte que c’était vraiment une série fondatrice. On retrouve une tonne d’éléments et de reférences dans moults films de SF, à commencer par la tronche très moche des Xénomorphes. Le quatrième volet est un peu à part, mais la version longue clos la saga d’une façon particulièrement classe, tout de même.
Ce qui m’a marqué aussi, c’est l’évolution du personnage d’Ellen Ripley au cours de ces 4 films, aussi bien au niveau psychologique que physique.
Et pendant ce temps là , Sigourney Weaver vieillie comme si de rien n’était … 18 ans séparent le premier du quatrième, c’est pas rien, quand même.
Et puis sinon, ce soir :
Je suis allé voir Sunshine, le dernier film de Danny Boyle, au cinéma. Difficile après coup de donner une critique structurée : J’aurais tendance à dire que “C’est du Boyle”. Ce n’est pas vraiment un film de genre. Ce n’est pas un blockbuster hollywoodien. C’est du Boyle. Trainspotting, 28 days Later. Voilà . Que dire d’autre ? Là où un Michael Bay aurait transformé le sacrifice d’un équipage, venu jusqu’au soleil, presque mort mais toujours dangereux, pour le rallumer et sauver l’humanité en un acte de bravoure patriotique (cette phrase est longue je sais, mais je peux la résumer en un titre de film : Armageddon, par exemple), là où Soderbergh aurait fait de cette dérive spatiale un truc relativement chiant et totalement introspectif (Solaris, zzzZZzz), Boyle parvient à un mélange des deux sans jamais sombrer dans le pathos, ni dans le questionnement profond soporiphique. Scènes spectaculaires et scènes de réflexions permettent de creuser et d’user des personnages qui ont de toute manière conscience qu’ils ne valent quelque chose qu’au travers de leur mission. La dernière partie du film est sans aucun doute la plus impressionnante.
Bon ben en fait, le voilà mon avis.
A vous Huston.