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Archive for septembre, 2006

Le commencement de la fin

Lundi, septembre 25th, 2006
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Pas besoin d’avoir fait de sémiologie pour comprendre ce genre de signe… Ceci dit que je suis contente de savoir quand mon disque dur va rendre l’âme, ça m’évitera de revivre des douleurs et des galères passées… * snif *

Johnny, fais-toi mal

Jeudi, septembre 21st, 2006
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Si, comme moi, vous les croyiez disparus à jamais, réjouissez-vous : Jackass est de retour ! Un second “film” sort demain aux States et j’ai l’impression que leur petite retraite ne les a pas calmés.

Un petit clic sur les images pour acceder au trailer correspondant. Mention spéciale pour le Firehose Rodeo :D


Saaaaaaaalsa du démon…

Mercredi, septembre 20th, 2006
No Gravatar

Après deux jours et demi a jouer les cowgirl sur le Campus Lettres et Sciences humaines pour guider un troupeau de primo arrivants de LCC1 (ouais je sais, ça a l’air technique comme ça, mais c’est vraiment pour faire genre), me voilà chez moi avec un tube d’aspro et des chaussures qui puent (les creeks c’est l’enfer, y a pas d’aération ni rien, ‘fin bon). Au menu, des problèmes au niveau des réunions, des cafouillages, des étudiants pas toujours motivés à se taper une visite du campus et surtout chichiteux pour tout ce qui est jeu de questions/réponses. C’était le genre à répondre “non” en masse lorsque je balançais la phrase bateau “vous avez des questions ?”, mais 30 secondes après ils faisaient la queue devant moi pour me bombarder de colles. Certains étaient tout de même touchant au travers de leurs tatônnements et de leur timidité, hésitant entre m’appeler “madame” ou me tutoyer. Sur la fin, ça allait mieux. Mais quand même, “madame”... “mademoiselle” au pire, mais j’ai pas l’air si vieille que ça, merde.

Ce matin je suis revenue un peu à la bourre et pas très fraîche (la faute au Russ qui m’a parlé sur MSN jusqu’à pas d’heure hier soir – Désolée mec, mais faut un coupable, hein), je n’avais pas posé le pied sur le campus que j’avais déjà 10 perdus jeunots sur le dos en train de me questionner sur les salles pour les réunions. Charmant cafouillage. A peine ai-je le temps d’aller me servir un café (ça fait bizarre de prendre des habitudes de fonctionnaire) que j’entends quelqu’un qui hurle “AUDREYYY” derrière moi, je me retourne : C’était une étudiante de la veille qui avait besoin d’aide ! J’étais trop contente : Si elle m’avait hurlé “MADAAAAME” dessus je crois que je me serais barrée en courant.

La semaine prochaine, permanance pour les retardataires. En attendant, ménage, rangeage, courses et glandouille. Je vais mettre le nez dans les mots-clés du blog voir si j’en aurais pas quelques-uns suceptibles de vous faire rire.

en attendant, pour faire plaisir à Daeril : OUICHE !

Défilé de séries, number tri

Samedi, septembre 16th, 2006
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Fin du podium ce soir avec une série pour laquelle je n’aurais pensé avoir une addiction… Mais c’était avant d’avoir vu le pilote.

Troisième série, donc : The L Word

Quand un ami m’a proposé de me passer le premier épisode de la première saison, j’ai tout de suite repensé à la série Queer as Folk qui ne m’avait pas du tout branché l’année dernière. Tout d’abord, ne vous fiez pas à la photo que j’ai choisi, cette série ne raconte pas l’histoire d’un groupe de filles crashées sur une ile. L’intrigue de la série commence le jour où Jenny Schecter, une jeune diplomée d’université désireuse de devenir écrivain, vient s’installer à Los Angelès chez son fiancé Tim. Très vite, Jenny fait la connaissance de Bette et Tina, un couple de lesbiennes installé dans la maison voisine. D’abord intriguée par cet univers qu’elle ne connait pas, Jenny va très vite rencontrer une communauté de jeunes femmes aussi différentes les unes que les autres, sauf sur un point : elles sont toutes gay. Et les certitudes de Jenny sur sa vie vont basculer le jour où elle va devenir la proie de l’une d’entre elle, Marina, l’entreprenante gérante du café le plus tendance du coin…

J’avais toujours éprouvé de la curiosité vis-a-vis de cette série dont j’avais entendu qu’elle choquait régulièrement les culs-bénis d’Amérique. Si j’avais quelques préjugés sur ce que pouvais être les “séries gay” d’après mon expérience de QaF (version anglaise, je précise), il ne pas fallu plus d’un quart d’heure pour oublier que j’étais en train de regarder une série consacrée à un groupe de lesbiennes. Non pas que tout soit fait pour qu’on l’oublie, loin de là, sinon on perdrait l’essence même du programme. C’est simplement que les intrigues sont suffisamment interessantes, les situations si bien pensées et surtout le casting si bien trouvé que j’en ai vite oublié mes motivations premières en visionnant le pilote (voir préjugés plus haut).

D’autre part, le fait que l’on s’égare un peu des sentiers habituellement empruntés par les autres séries dramatico-sentimentales permet de se focaliser sur la société avec un point de vue tout à fait différent. Je ne pourrais pas dire si cette série est rééllement représentative du style de vie lesbien, mais il est dans tous les cas assez difficile de ne pas s’identifier, ou du moins s’attacher à l’une des protagonistes de la série tant les caractères sont divers : La journaliste bi qui assume jusque dans ses articles, la tennisman professionnelle qui hésite à faire son coming-out, le couple qui au bout de 7 ans de vie commune désir avoir un enfant, la sauvageonne ex-prostituée qui survit en tant que coiffeuse (Katherine Moennig, une sacrée actrice je trouve)... Le tout nous est servi avec un regard forcément différent sur les problèmes de couple, les relations homme/femme (les hommes sont surtout présents en tant que spectacteurs, d’abord Tim, puis Mark dans la saison 2), l’acceptation des différences, ou encore, tout simplement, sur la sexualité. A ce sujet, The L Word est une série qui montre tout ou presque, et c’est dans doute ce qui est le plus à même de choquer les gens mal à l’aise avec l’homosexualité. Malgré son lot de détracteurs, The L Word est l’une des séries phares du réseau Showtime, et la quatrième saison est attendue pour fin septembre, là dans pas longtemps. Commencez par curiosité et terminez addict !

Mon perso favori : Alice Pieszecki (gaiement interpretée par Leisha Hailey)

Généralement les personnages à la fois intelligents et marrants sont pour moi un repère dans les séries que je regarde. Généralement se sont des femmes, allez savoir pourquoi.
Alice est donc journaliste, et bisexuelle de son état, ce qui lui vaut parfois de petites taquineries de la part de ses amies qui lui reproche de ne pas “choisir”. L’ambiguité d’Alice lui joue parfois des tours et la met assez souvent dans des situations cocasses. Meilleure amie de tout le monde, elle a parfois du mal à prendre partie dans les conflits, et use rarement de ses propres conseils sur elle même, ce qui est un peu un comble… A noter que les meilleurs passages de la saison 2 sont indéniablement ceux où elle se trouve en compagnie de sa meilleure-amie-et-plus-si-affinité, Dana Fairbanks, sportive sarcastique et un poil coincée.

Quant à l’actrice, bah je l’aime bien. Pour info, Leisha Hailey est vraiment gay dans la vie, et vit depuis un bon bout de temps avec la chanteuse canadienne K.D. Lang. Elle chante aussi, plutôt bien même, un peu comme le fait Jacqueline McKenzie (Diana Skouris dans The 4400). C’est une maladie chez moi d’apprécier les actrices-chanteuses, visiblement.
A ouais, dernier truc drôle : Elle a débuté sa carrière en tournant des pubs pour Yoplait. Comme quoi, le lait, ça fait vraiment grandir !

Episode bien sympa : 2×10 – Land Ahoy

Un épisode parmi tant d’autres de la seconde saison avec son lot de tristesse et de rigolade, où l’on découvre qu’un gode ceinture dans une valise passée au rayon X peut facilement être pris pour une arme a feu par un douanier flippé, et où Alice et Dana revisitent La Croisière s’amuse a leur façon. Personnellement, j’adore ;)

Je sens que cette note va me refiler des mots clés inattendus.

Défilé de séries, number tou

Vendredi, septembre 15th, 2006
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Comme prévu, j’ai le soutien de potes (et) fans de séries pour me pousser à continuer (en fait ils ne l’ont pas dit directement MAIS BON).

Série numéro 2 : The 4400

Je ne saurais pas expliquer pourquoi j’ai plus accroché a cette série fantastique plutôt qu’une autre, d’autant que l’addiction est venue assez rapidement à la fin de la première saison (qui ne comptait que 6 épisodes). Ceci dit, dans la mesure où cette série ne devait pas durer plus de 6 épisodes au départ, je pense que je n’étais pas la seule à en vouloir plus. Le pitch vite fait : Durant le 20e siècle, 4400 personnes dans le monde ont disparu dans des circonstances totalement inexpliquées, pour finalement réapparaitre en 2004 dans les environs de Seattle, ramenés par une grosse boule de lumière. Point étonnant : Aucune de ses personnes n’a changé depuis sa disparition, et certaines d’en elles semblent posseder d’étranges pouvoir… Le gouvernement americain met rapidement deux de ses meilleurs agents sur l’enquête pour expliquer la chose…

Pour être honnete on est bien loin des moyens collosaux mis en place pour BSG, et on sent jusque dans la 3e saison que l’intrigue n’était pas, à la base, faite pour durer. Cependant les éléments s’emboitent parfaitement au final, même si le developpement est parfois un peu lent, sans doute pour laisser aux scénaristes le temps de prévoir la suite. En d’autre terme, là ou l’on sent une maitrise parfaite de la part des scénaristes de BSG qui semblent savoir dès le début où tout ça va nous mener, The 4400 fait partie de ces séries qui démarre en trombe dans la première saison, tâtonne méchamment durant la seconde pour finalement trouver un fil conducteur en troisième saison. L’avantage à tout ça c’est qu’on assiste a des prouesses et des galipettes de la part des scénaristes qui parviennent finalement à faire de mieux en mieux au fil du temps, là ou d’autres auraient donné le meilleur au démarrage pour mieux dégringoler ensuite. Vu la fin de la saison 3, la seule chose que j’ai envie de dire, c’est vivement la saison 4 !

Mon perso favori : Diana Skouris (intelligemment interprétée par Jacqueline McKenzie)

Ce n’est pas comme si les habitués de ce blog ne connaissaient pas cette chère Diana ! Elle forme, avec Tom Baldwin, le duo d’agents du NTAC chargé de résoudre les soucis et les interrogations liées aux 4400. Diana est à Tom ce que Scully était à Mulder : Elle raisonne scientifiquement, Il réfute. Du moins, au début. Diana évolue rapidement dans la même direction de son collègue lorsqu’elle adopte Maia, une des 4400 capable de voir dans le futur, ce qui va la pousser à voir les choses autrement.
Pour moi, ce personnage est interessant car il est très humain. Je ne veux pas dire par là que les autres ne le sont pas, mais disons que c’est un personnage dont l’évolution me semble très flagrante et relativement logique, mais je n’en dirais pas plus. Reste le stade atteint à la fin de la 3e saison, qui me laisse un poil perplexe pour la suite, dans la mesure où le déséquilibre qui rendait ce personnage complexe est en train de disparaitre. Du coup, je me demande si Diana sera toujours aussi interessante dans la saison 4. Les scénaristes ont un an pour bosser ça !

L’épisode qui déchire le slip : 2×11 – Lockdown et 3×04/05 – Gone

Le premier est un huis-clos tendu dans les locaux du NTAC, le second est un double épisode qui relance considérablement l’intrigue et apporte de nouveaux enjeux. Ces épisodes, bien maitrisés, m’ont bien plus marqué que les Season Finales !

Défilé de séries, number ouane

Vendredi, septembre 15th, 2006
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L’autre jour je discutais au téléphone avec Arnie. On parlait des séries qu’on regarde et j’ai évoqué l’idée de faire mon top five de séries, c’est à dire (c’est logique vous allez voir) les séries que je regarde et rereregarde sans me lasser. C’est subjectif à mort mais ça vous filera peut etre des idées (ou des crampes d’estomac si c’est pas votre truc. En plus du classement je vais vous dire pourquoi j’aime et évoquer par la même occasion mon perso préféré dans le show (histoire de montrer que j’ai réfléchi un peu).

EDIT : Bon et puis je vais vous mettre mon épisode préféré quand même, voilà quoi.

Donc tous les jours durant 5 jours, une série. Je commence par la première jusqu’a la 5ieme, de toute façon l’ordre de lecture est inversé sur le blog. Et toc.

En première position : Battlestar Galactica

Je parle bien évidement de la version 2003, celle de 78 étant d’un kitch tellement kitch que la série était d’ailleurs kitch dès le départ. Pour résumer rapidement, BSG raconte la guerre entre les humains et les cylons, des robots qu’ils ont eux-même crées avant de les voir se rebeller méchamment. Non seulement la race humaine est limitée à un peu plus de 40000 rescapés après la destruction des colonies – le lieu de vie des humains – mais en plus des modèles particulièrement sophistiqués de cylon se cachent parmi eux… Action, réflexion et métaphysique sont au rendez-vous de cette série de SF, la meilleure selon moi depuis… Depuis que je regarde de la SF ! La troisième saison démarre dans un gros mois… J’ai haââââteuh _

Mon perso favori : Starbuck (Bourrinement interpretée par Katee Sackhoff)

Quand on tape “Starbuck” dans google image, on constate deux choses : D’abord, dans la première série de Battlestar, Starbuck etait un homme. Ensuite, un bon paquet de gens ont appelé leur chien ou leur chat Starbuck. Eh bien je dirais que ces deux constatations reflètent bien LA Starbuck de BSG : Elle est aussi bourrine qu’un soldat mââââle et imite très bien la chienne.

Bon, ok, j’exagère : Derrière cette carrure de boxeuse accro aux cigares et à l’alcool se cache une jeune femme blessée suffisament profondément pour attirer la sympathie non seulement du téléspectateur, mais aussi du gentil Commandant Adama qui l’aime bien, malgré toutes les conneries qu’elle peut faire. Starbuck serait sans doute detestable si elle ne craquait pas de temps en temps. Mais comme elle pleure pas mal quand même, bah ça va.

En outre ce qui pousse a crédibiliser ce personnage, c’est que l’actrice a vraiment la carrure de l’emploi. Les scénaristes ont vraiment écrit un rôle sur mesure a cette athlétique comédienne qui se tape ses 10 bornes de footing tous les week-end et qui, dans sa jeunesse, s’est véritablement bousillé le genou en faisant du sport, à l’instar de Starbuck. Tout ça pour dire, que ce soit Katee ou Kara, Starbuck est un sacré numéro.

Episode préféré : 2×18 – Downloading

L’un des nombreux épisodes que j’ai adoré. Pourquoi celui là en particulier ? Peut-être parce qu’il se focalise intelligemment sur le point de vue qu’ont les Cylons à l’apparence humaine de cette guerre. De plus, c’est à partir de cet épisode que j’ai vraiment compris qu’il n’y avait pas deux camps clairement établis, et que certains personnages opposés à leur propre camp n’étaient pas des exceptions…
Demain soir, la seconde série. Tout le monde s’en fout je parie.