Ce que j’ai fait toute l’après midi m’a hérissé le poil. Pourtant j’en ai peu (de poils) mais ça n’a rien à voir.
En face de l’IECA il y a le centre Lorrain de l’Image, dont j’ai encore oublié le nom exact, mais ça aussi ça n’a rien à voir.
Je m’y suis rendue à l’ouverture, avec une amie, pour faire des recherches en vue d’un dossier sur un scénariste, Veber dans mon cas. Ca aussi on s’en fout.
Le truc affreux que j’ai constaté en arrivant, c’est que pour déterminer dans quelles revues les films qui m’interessaient avaient été traités, je devais me plonger dans des index gros comme une encyclopédie Larousse en 12 volumes. Chaque index étant aussi gros qu’une encyclopédie entière, ou presque.
Incroyable. Tous ces gros pavés alignés sur des étagères, portant des noms de revues disparues aujourd’hui, comme Starfix, me rappelle un bref instant les boites qu’ouvre l’inspecteur Rush dans la série Cold Case. Mais ça aussi, ça n’a rien à voir.
J’ai mis plus de 2h a trouver ce que je cherchais dans les index, et par la suite j’ai découvert que la consultation des revues se faisait une par une, à savoir qu’il fallait rendre la revue consultée pour en consulter une autre. Du coup, impossible d’effectuer une comparaison entre deux articles, à moins de faire une photocopie de chaque. Par le biais d’une photocopieuse à carte, et qu’il faut payer auprès du documentaliste…
Le centre fermant à 18h, à partir de 17h30, on nous a refusé l’accès aux documents sous pretexte qu’il fallait ensuite les reclasser et que ces choses-là prenant du temps, ça faisait déborder sur l’horaire qui n’était sans doute plus payé.
Ce qui me choque dans cette situation, ce n’est pas autant le fait que des archives remontant aux années 40 n’aient jamais vu un ordinateur, même s’il ne serait pas si compliqué que ça d’informatiser presque 70 ans d’archives sur le cinéma (en plus ça crééraient des emplois supplémentaires), non, ce qui me choque vraiment, c’est le chantage sous-entendu qu’on nous fait. “Vous perdez pas mal de temps à chercher, alors n’en perdez pas plus, photocopiez donc !” après tout la carte ne coute que 2,20€ pour 15 photocopies, soit 15cts la pièce alors que le copiste du coin de la rue les proposes à 4cts. Seulement, comme on a pas le droit de sortir les documents même pour 5 minutes, c’est une véritable prise d’otage de l’étudiant moyen, qui, comme moi sans doute, fini ses mois avec des paquets de nouilles qui valent 3 fois moins cher qu’une carte 15 photocopies. Mais l’étudiant n’a qu’a subir, car il sait qu’il ne trouvera ces docs qu’ici et que vu le temps qu’il a passé a chercher, il n’a même pas le temps necessaire pour recopier, même l’essentiel.
On le foutra dehors 15 minutes avant la fermeture du bâtiment en l’invitant à revenir terminer un autre jour où le centre sera ouvert, ce qui avouons-le est assez anecdotique.
Pas besoin de conclusion je crois, tout est dit. Ca ne pousse pas à approfondir une recherche et de toute façon, on nous laisse pas vraiment le temps de nous passionner pour le sujet qu’il est déjà l’heure de fermer. Bref.
Hormis ce petit coup d’gueule, je vous informe que j’ai mis à jour la radio du blog et qu’à partir de maintenant jusqu’a une période indeterminée, vous y trouverez des openings de séries US que j’aime bien (à part Charmed mais je dédie la chanson à ma maman qui lira jamais ce blog de toute manière).
Wanadoo vous embrasse, mes amis.