Pourquoi citer le titre d’un bouquin de Milan Kundera alors que je n’ai rien lu de lui depuis ma première année de Fac ? Eh bien tout simplement parce que je vais devoir, sans doute, m’y replonger très bientôt.
Non, je ne vais pas vous raconter une histoire impossible du style “l’université s’est rendue compte qu’il me manquait des UE de première année”, heureusement pour moi. Par contre, aujourd’hui j’ai reçu un coup de fil étonnant sur mon portable : Un prof que j’avais eu en deuxième année, qui m’a proposé de devenir tutrice pour accompagner les premières années dans l’apprentissage de la fac.
Bien entendu, j’ai dit oui. D’abord parce qu’une telle proposition fait tellement plaisir qu’elle est difficilement déclinable, ensuite parce que je dois avouer que la simple idée d’aider un groupe de jeunes étudiants à s’intégrer sur le campus me plait, et puis, en plus de ça, c’est un boulot rémunéré qui me mettrait pas mal de beurre dans les coquillettes.
Cette proposition m’a inconsciemment replongée 4 ans en arrière, lorsque, légèrement stressée comme à mon habitude, je débarquais pour la première fois sur le Campus Lettres et Sciences Humaines de l’université de Nancy II. Mon tuteur s’appelait David, et il était très sympa. Je me disais que pour être tuteur, il fallait sans doute être callé. J’étais bien loin d’imaginer qu’un cycle universitaire plus tard, on me proposerait à mon tour d’être une David.
Comme quoi hein.
Je vais donc rentrer une dizaine de jours plus tôt à Nancy, après avoir fait quelques aller-retour pour suivre une formation et signer mon contrat.
Donc nouveaux étudiants nancéens, si vous débarquez en Culture et Communication… Dommage pour vous