vendredi, avril 19, 2024 02:57

Un matin chez Edouard (ou comment j’ai classé les magazines Porno…)

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Titre raccoleur, je sais…Mais ai-je vraiment besoin de ça ?

Aujourd’hui j’ai commencé à 8h00 pour recuperer mon heure de vendredi (où, faute de client, j’etais partie une heure plus tot) la vendeuse presente ce matin revenait de vacances et ne me connaissait pas. Quelle chance. J’aimerais parfois ne pas me connaitre tellement ce que je suis obligé de faire est debile…Je m’explique.

Comme toujours, j’arrive comme un cheveux sur la soupe :”Bonjour ! Je suis Audrey”. Je vois les yeux ebahis de la vendeuse. Un regard genre “Merde, une heure d’avance, je fais quoi d’elle ?” me laisse presager du pire. A 8h00 du mat’ je suis toujours dans le coltard. Je fais le menu fretins : trier les nouvelles revues, enregistrer les nouveaux prix, les classer par genre, etc. De tout evidence, le mardi est synonyme de deux choses : L’arrivée massive des revues pour collectionneurs, et l’arrivée massive de ce que j’appelle, vulgairement, les “bouquins de cul”.

Et ce genre de revue, y en a pour tous les gouts : Gay, echangiste, sado-maso, lesbienne, m�me le Hentai est de la partie. Hum. Humhum, me dis-je. Mais qui va bien avoir à mettre tout ça en rayon ?

Bibi bien sur. Qui d’autre ?

Pendant les 5 premières minutes, j’étais partagée entre amusement et consternation. Qu’il y ai autant de revue de ce genre dans une boutique presse de supermarché, je l’aurais jamais imaginé. C’est peut etre aussi parce que je n’avais jamais vraiment osé regarder. Et puis après, ma foi, je me suis dis que je ne devais pas etre génée par ce genre de truc. N’empeche que c’est bizarre.

Les gens qui en achètent aussi, d’ailleurs : C’est dans ce genre de cas que je me rends compte de ma naïveté.

C’est arrivé vendredi : un homme, la soixantaine, passe en caisse avec un magazine porno et un journal. Bonne observatrice, je remarque que le journal date de la veille. Reflexe naif : “Monsieur, vous avez pris le journal d’hier.” Il me repond “AH bon ? Tant pis. Je le prend quand même”.

Pendant 3 secondes je n’ai pas compris son geste : Ah quoi bon acheter un journal dépassé ? Mais à la 4ème seconde, j’ai compris son achat lorsque je l’ai vu cacher son bouquin de cul dans le journal.

CQFD.

Des fois je meriterais des baffes, tellement ma naiveté m’etonne. Mais comment reagireriez-vous, dans ce genre de situation ? Je vous le demande.

One Response to “Un matin chez Edouard (ou comment j’ai classé les magazines Porno…)”

  1. lecom21otaff dit :

    Il ne t’ai pas venue l’envie de feuilleter un magazin gay en douce ?

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