Hier plus que jamais, c’était le jour de Star Wars. Ou pas, pour certains, bien sûr.
Bah pour moi oui. Le der des der, c’était quand même un évenement. Star Wars, c’est comme le Titanic : Tout le monde sait ce qui se passe à la fin, mais personne ne voudrait la manquer.
J’arrive au cinoche à 15h30, les mains dans les poches. Il y a une file d’attente de 5 mètres sur le coté du ciné, qui ne bloque pas l’entrée de ce dernier, en gros ils ont bien prévu le coup. J’entre donc pour m’acheter un billet. Là on me dit que soit je peux acceder à la séance de 16h05 dont la file d’attente est à l’interieur du ciné, mais que c’est une projo dans une petite salle, soit je prends un place pour la séance prestige à 16h30 mais que du coup, je dois me mettre dans la file d’attente dehors.
Je suis une fan.
J’ai donc attendu 1h dehors à feuilleter le magazine de l’UGC, pendant que le soleil, sournois, me tapait sur la nuque. Puis, les portes se sont ouvertes pour nous, et là j’ai pu constater que la file s’était considérablement aggrandie depuis mon arrivée…
Après 10 minutes de bandes annonces (dont celle de Sin City, ahah _) le film commence, comme n’importe quel autre Star Wars, sur le magnifique thème de John Williams et le texte-résumé filant droit vers l’infini (et l’au-delà , aha !). Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est la dernière fois que je verrais ça sur un écran aussi grand, ça m’attriste un peu…
Je ne vais pas, bien entendu, raconter le film, je ne vais pas non plus le résumer car je pense que beaucoup savent parfaitement ce qui se passe dans cet opus dans les grandes lignes, j’aimerais seulement dire que, franchement, c’est bien le meilleurs des 3. Bon, c’est clair, c’était pas difficile de faire mieux que les deux premiers. Mais là , quand même, j’étais loin de m’attendre à des passages aussi jouissifs, des scènes aussi intenses en émotion, et, tout de même, des réponses à certaines de mes interrogations (par exemple la “transformation” du visage de Palpatine…).
Le film se termine sur un final grandiose, à la fois terrifiant et porteur d’espérance, aucune interrogation ne reste en suspend et tout appelle la suite, c’est à dire l’Episode 4, datant de 77.
Au niveau des acteurs et des personnages, j’ai quand même envie de dire en passant que Hayden Christensen rattrape plutôt pas mal sa préstation culcul de L’Attaque des Clones, et déborde de haine et de folie dans ce troisième volet. Ewan McGregor rappelle de façon troublante l’Obiwan de Alec Guiness, la ressemblance physique est impecc.
Par contre, petite deception en ce qui concerne le personnage de Grievous : J’attendais un personnage plus charismatique que ça. Mais je n’en dirais pas plus…