dimanche, avril 28, 2024 21:08

Archive for the ‘Cinoche’ Category

We are the stars.

Jeudi, mai 19th, 2005
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Hier plus que jamais, c’était le jour de Star Wars. Ou pas, pour certains, bien sûr.
Bah pour moi oui. Le der des der, c’était quand même un évenement. Star Wars, c’est comme le Titanic : Tout le monde sait ce qui se passe à la fin, mais personne ne voudrait la manquer.
J’arrive au cinoche à 15h30, les mains dans les poches. Il y a une file d’attente de 5 mètres sur le coté du ciné, qui ne bloque pas l’entrée de ce dernier, en gros ils ont bien prévu le coup. J’entre donc pour m’acheter un billet. Là on me dit que soit je peux acceder à la séance de 16h05 dont la file d’attente est à l’interieur du ciné, mais que c’est une projo dans une petite salle, soit je prends un place pour la séance prestige à 16h30 mais que du coup, je dois me mettre dans la file d’attente dehors.
Je suis une fan.
J’ai donc attendu 1h dehors à feuilleter le magazine de l’UGC, pendant que le soleil, sournois, me tapait sur la nuque. Puis, les portes se sont ouvertes pour nous, et là j’ai pu constater que la file s’était considérablement aggrandie depuis mon arrivée…
Après 10 minutes de bandes annonces (dont celle de Sin City, ahah _) le film commence, comme n’importe quel autre Star Wars, sur le magnifique thème de John Williams et le texte-résumé filant droit vers l’infini (et l’au-delà, aha !). Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est la dernière fois que je verrais ça sur un écran aussi grand, ça m’attriste un peu…
Je ne vais pas, bien entendu, raconter le film, je ne vais pas non plus le résumer car je pense que beaucoup savent parfaitement ce qui se passe dans cet opus dans les grandes lignes, j’aimerais seulement dire que, franchement, c’est bien le meilleurs des 3. Bon, c’est clair, c’était pas difficile de faire mieux que les deux premiers. Mais là, quand même, j’étais loin de m’attendre à des passages aussi jouissifs, des scènes aussi intenses en émotion, et, tout de même, des réponses à certaines de mes interrogations (par exemple la “transformation” du visage de Palpatine…).
Le film se termine sur un final grandiose, à la fois terrifiant et porteur d’espérance, aucune interrogation ne reste en suspend et tout appelle la suite, c’est à dire l’Episode 4, datant de 77.

Au niveau des acteurs et des personnages, j’ai quand même envie de dire en passant que Hayden Christensen rattrape plutôt pas mal sa préstation culcul de L’Attaque des Clones, et déborde de haine et de folie dans ce troisième volet. Ewan McGregor rappelle de façon troublante l’Obiwan de Alec Guiness, la ressemblance physique est impecc.
Par contre, petite deception en ce qui concerne le personnage de Grievous : J’attendais un personnage plus charismatique que ça. Mais je n’en dirais pas plus…

Tête à tête avec Clint

Vendredi, avril 1st, 2005
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Comme j’ai loupé Kiefer Sutherland de quelques minutes hier matin, j’ai passé la soirée avec Clint Eastwood. Ce soir je la passe avec les Théories de la Réception, ça sera nettement moins bien, croyez moi.

Million Dollar Baby, le dernier film de Clint Eastwood, me semble extrêmement complexe à résumer en quelques mots. Car celui qui le définira comme “un film sur la boxe” passera à coté de beaucoup de choses.
Derrière cette appelation un peu raccoleuse qui forme le titre du film se cache Maggie Fitzgerald, nana trentenaire à la vie foutue en l’air par un contexte famillial peu glorieux, et surtout à l’absence cruelle de repères paternels. Serveuse depuis des années, sa passion c’est la boxe, et il est temps pour elle de l’affirmer. Seulement, le vieux Frankie Dunn, le boss de la salle, ne l’entend pas de cette oreille : Lui n’entraîne pas les “filles”. Question d’ethique, ou d’autre chose…
Histoire humaine en trois temps, histoire d’un amour platonique à double-sens, Million Dollar Baby, c’est avant tout la rencontre d’un père en mal de fille et d’une femme en mal de père, tout deux cherchant la reconnaissance dans une vie meurtrie. Elle cherche un Dieu, il attend un Messie. Et c’est à l’age de 33 ans, comme par hasard, qu’enfin sa vie prendra un tournant décisif. Et là, prétendant à un silence d’église, la musique s’arrête, laissant les personnages face à leur destinée, et le spectateur, soufflé, ne reste pas indifférent.
Outre des combats de boxe au féminin magistralement filmés (on s’y croirait), Clint Eastwood brasse les genres, passant du reportage sportif au drame social, sans oublier son humour caustique, souvenir de ses années Western, sans doute, et sa musique, un Blue triste et mélancolique, illustrant la vie qui nous file entre les doigts…
En définitive, Eastwood maîtrise parfaitement le rythme de son film, et l’étalage de sentiments se fait sans lourdeur, en douceur, dans ce monde de brutes. Sa maîtrise du jeu d’ombre et de lumière est, lui aussi, indéniable, mais on le savait déjà depuis longtemps, et Mystic River l’avait confirmé. Sans doute le film de ce réalisateur qui m’aura marqué le plus, avec Un Monde Parfait, qui traitait déjà du thème des relations paternelles. Soufflant. Rien à ajouter.
Chapeau bas.

Parce que le cinéma ne se résume pas qu’à Alien…

Dimanche, février 27th, 2005
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Pourquoi, mais pourquoi, autant de personnes ne comprennent pas qu’un film peut-être plaisant sans pour autant faire appel à une débacle d’effets spéciaux ou à un casting extraordinaire style Georges Clooney/Brad Pitt/Matt Damon/Julia Roberts/Ect. ?


Pourquoi quand je matte un film de Shyamalan avec mon frère et mon père, j’ai la désagréable impression de les faire chier mortellement ? Comment un réalisateur consacré comme lui peut se retrouver au centre d’un conflit famillial où il devrait être sacrifié sur l’autel du sacro-saint match de foot du dimanche soir ?


MERDE A LA FIN ! >:


Tout ça pour dire que ma mère a acheté le dvd du film “Le Village”, dernier Shyamalan en date. Ce film m’avait beaucoup plus au cinéma. Comme je ne l’avais vu qu’avec ma mère, on a décidé de le revoir en famille. Le problème fut le même qu’avec “Signes”, pourtant sans doute supérieur en qualité à ce fameux village d’americains reclus dans une plaine entourée d’une forêt salement fréquentée.


Au moment où la créature débarque dans le village, on a le droit à des commentaires du type :


Mon père > “C’est quoi qui vient de passer, là ?”


Mon frère > “Un drap rouge…”


Rire stupide des deux mâles de la maison


Chaque passage un peu calme est généralement ponctué d’un “Ah, je parie que la bestiole va arriver et les bouffer“, “Attends, on va voir la chaise bouger toute seule” et j’en passe.


Finalement je me rends compte de la déception que ce type de film peut generer sur le public actuel, tellement habitué aux débacles d’effets spéciaux.


Je ne suis pas une addict des films d’auteurs, même si j’en regarde volontier certains, mais j’ai quand même du mal à concevoir qu’on ne puisse pas apprecier un film parce qu’il ne possède pas le quota d’action ou d’images de synthèse necessaire pour “captiver”. Après tout, le cinéma d’Hitchcock s’est construit sur des bases psychologiques et psychanalytiques, et il continue de fonctionner aujourd’hui sur le public qui “ose” s’y pencher. C’est bien la preuve que les gens sont encore réceptifs à quelque chose non pas de plus léger, mais de plus creusé au niveau des sensations ressenties. Car il ne faut pas s’imaginer qu’il est plus facile de faire naitre des sentiments et des impressions en ne montrant rien que d’en faire naitre à grands coups d’effets spéciaux. La suggestion demande sans doute bien plus de recherches, non pas en documentation, mais en émotion.


Aujourd’hui, même si les techniques de création d’effets spéciaux évoluent à toute vitesse, je pense qu’on a bien plus à gagner en se penchant sur le cinéma moderne, mais suggestif, comme celui de Shyamalan. Parce que le cinoche, ce n’est pas que des effets spéciaux offrant des représentations bidonnées de la réalité, c’est aussi de vrais sensations qu’on se forge nous même.


L’imagination, c’est encore mieux que les images de synthèse, croyez-moi.

Gothika, Gothika, Gothika, ka, ka, Kassovitch, Kassovitch, Kasso…

Lundi, janvier 12th, 2004
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Comme je l’ai déjà dis il y a quelques temps ici même, pour moi 2004 va être une année riche en films à voir (et à revoir ? hum�). Je ne me souviens plus quel était le premier film que j’avais vu en 2003, En tout cas, mon premier film de 2004 aura été  Gothika , et il me suffira de consulter mon Blog pour m’en souvenir ;)


Tout ça pour dire qu’on nous a pondu là un film qui ne manquera pas, je le pense, de diviser ses spectateurs.


Gothika pourrait se placer immanquablement comme n’importe quel autre film à suspense plus que d’horreur, thriller psychologique plus que film gore comme annoncé pourtant. Du sang, y en a pas tant que ça, pas plus que dans un Scream, ce qui, à titre de comparaison, n’est pas vraiment flatteur. Enfin, ça dépend des goûts et du degré avec lequel on prend la chose. Bref, ce film, comme je le disais, aurait pu passer s’il était sorti d’un quelconque studio US spécialiste du genre, réalisé par un type qui n’a guère d’autres buts que de remplir les salles pour rembourser son budget, et si possible engranger quelques bénéfices, et ce avec l’histoire la plus ressassée de ses dix dernières années, à savoir le fantôme vengeur qui persécute un(e) innocent(e) pour mieux lui ouvrir les yeux. (Bien loin de moi l’idée de spoiler le scénario aux amateurs, croyez-moi) Le bémol dans l’histoire, c’est que le réalisateur n’est autre que notre Kassovitch national, le même qui avait mis en boite quelques années auparavant des films à débats comme La Haine ou Assassin(s) .


Kasso, dans Gothika, on le cherche. On le cherche et on a du mal à le trouver. Là où n’importe quel autre réalisateur du genre serait parvenu à faire un film correct, Kassovitch ne nous montre quasiment rien de ce qui le caractérisait dans ses réalisations précédentes. Et, même si le film n’est pas un nanar, on a l’impression de passer devant beaucoup de chose.


Les acteurs sont pourtant convaincants, et c’est avec plaisir qu’on retrouve Halle Berry (prononcez  alé béri ) qui, après deux sèances de X-menage (ihih), et un James-bondage (ohoh) se retrouve otage, (�) au sens propre du mot, de l’asile pénitencier dans lequel elle travaille, ou plutôt travaillait. Accusée du meurtre de son mari alors qu’elle n’en a pas le souvenir, elle va se retrouver prise au piège de l’autre coté du miroir, et va vite comprendre, dixit Penelope Cruz (prononcez pénélopé crouze ) que personne ne vous croit quand on vous croit folle. Et si on ajoute a cela des phénomènes paranormaux, des couloirs glauques et des ampoules foireuses Imaginez la suite !


Devant une telle intrigue, on pouvait espèrer un truc sympa, voire flippant, voire même carrément flippant. Le problème, c’est, on s’en rend bien vite compte, qu’on se trouve plus devant un film d’horreur de série B plutôt que devant un vrai thriller psychologique. Car, si le scénario en lui-même arrive à maintenir un minimum de suspense et nous accorder quelques coups de théâtre intéressants malgré une flopée d’incohérences, la mise en scène reste, quant à elle, hyper basique, et, de fait, hyper prévisible : Gros plans à foisons sur une Halle Berry déchirée entre rationalité et paranormal, travellings d’accompagnement et musiques flippantes pour mettre bien en évidence qu’a défaut d’être folle, Miranda est bien loin d’étre “alone” dans sa petite cellule. Les ficelles sont énormes, mais sont, malgré tout, efficace, et on se laisse prendre une ou deux fois au piège, il faut bien l’avouer.


Il y aurait encore beaucoup de chose à dire sur ce film qui, sans être le premier navet produit par Joel Silver de l’année 2004 (qui aura du mal à battre Matrix Revolution, je pense), ne restera sans doute pas bien longtemps dans les esprits des spectateurs. Mais, bien sur, comme tous les goûts sont dans la nature, ce film trouvera certainement un public, fan des films du genre, et peu dérangé par le fait de voir défiler devant lui un ersatz au teint pâle d’un certain Sixième Sens.


Reste à conclure, en évoquant tout de même l’essai transformé de Matthieu Kassovitch à Hollywood, puisque le film, dont le budget était de 40 millions de dollars, en a rapporté 50 le en 4 semaines, aux USA. Et vu la fin de Gothika, c’est sans doute loin d’étre fini.

La trilogie Matrix…

Lundi, décembre 8th, 2003
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Je viens de me rendre compte, en lisant une critique (positive) de Kill Bill, que j’avais donné mon avis sur Matrix Revolution sans exposer un avis détaillé sur ce film. Donc, ni une, ni deux, voici ma petite critique sur les deux suites de Matrix.


Quand j’ai vu Matrix pour la première fois, en juin 99, je devais avoir dans les 14 piges, je me cherchais un peu dans la vie. Et sans trop savoir pourquoi à la base, je me suis retrouvée dans une salle de ciné à aller voir Matrix, un film, à la base, sorti sans grand tapage. Et pourtant, si aujourd’hui je me retrouve en Fac de com’ très orientée cinéma, c’est sans doute à cause de cette séance. Matrix a changé à tout jamais ma conception du cinéma, qui est alors passé du stade de loisir à celui de passion, au même titre que les mangas et les RPG.


L’annonce de deux suites qui sortiraient presque simultanément avait été faite début 2000. Déjà à l’époque, on certifiait que le spectacle serait grandiose, jamais vu, et sous entendu inégalable.


Le temps a passé, nous voilà début 2003 et, toujours, on nous promet un truc de fou, jamais fait, jamais vu (forcement) et même jamais imaginé. Les magazines, le web et les émissions de télé diffusent images et infos au compte-goutte, on raconte que le scénario a été tiré à très peu d’exemplaires, que ces même exemplaire ont été protégés contre le piratage, que les acteurs eux-mêmes ne découvraient le scénario qu’au moment de tourner. Au final, le film sort. Le public, pour la plupart déjà présent pour le 1er opus, va le voir. Et là, c’est le drame, comme dirait l’autre.


A la base, Matrix Reloaded reposait sur une idée sympa, à savoir montrer la guerre entre les hommes et les machines dans le monde réel, souvent évoqué dans Matrix, mais jamais vu jusque là. Idée simple. Déjà vu aussi. Mais ça marche, la preuve : La trilogie des Terminator.


Mais alors on se demande pourquoi on ressort si frustré de la séance, pourtant, on a vu de belles bastons, on a vu de belles courses poursuites, sans doute la meilleure séquence jamais filmée sur une autoroute… Et après ? Rien. C’est creux. On se perd dans les explications de relations de cause à effet du Mérovingien, on est limite choqué par la scène d’orgie de Sion qui semble totalement hors sujet, mis à part pour qui se sera renseigné sur l’origine religieuse de cette ville, et enfin, comble du soporifique, on est complétement largué par le discours métaphysique de l’Architecte (même mon ex-prof de Philo a rien pigé). De plus, la fin est frustrante, parce qu’elle laisse sur une des seules interrogations compréhensible (Un complot humain dans le monde réel en veux à Néo). Bref, on est mitigé, mais on attend la fin avant de critiquer, quand même.


D’où le fait que j’aborde ce sujet aujourd’hui.


Matrix Revolution. Avant de rentrer dans la salle je me rends compte du chemin que j’ai parcouru depuis la première fois où j’ai vu Matrix : la petite ado est aujourd’hui étudiante en Fac de Lettres & Sciences Humaines. Aaaaaaaaaah ! Séquence émotion, La dernière avant deux heures trente. Pourquoi ? Parce que rien, justement. Les séquences s’enchaînent, la bataille de Sion est terrible. Après, on fini son paquet de pop corn et on se tire.


Personnellement, j’ai trouvé ce film encore plus creux que Reloaded. On voit des personnages mener un combat, souffrir, mourir, et rien. Pire encore : Les gens riaient dans la salle. Quand Néo (ATTENTION SPOILER) se prend le coup de jus en plein visage, c’est drôle. Si si, franchement. Même moi, face à un moment aussi dramatique, j’ai bien ri. C’est con, je sais, car Néo, on le suit depuis le début. Alors imaginez pour les autres. Même l’agonie d’un quart d’heure (faut l’achever) d’un des personnages principaux n’arrive pas à me tirer une petite larme, moi qui arrive à pleurer devant la simple bande annonce du Retour du Roi (Eh oui, le cinéma est l’une des rares choses qui me fasse pleurer ;) ).


Bref, je ne vous fait pas de dessin : Oui, Matrix est un film culte. Pourquoi ? Parce que Matrix, de part son unité narrative, sa construction judicieuse, sa fin idéale, mais ouverte (l’amour a gagné une bataille, mai la guerre continue) en fait un film qui se suffit à lui-même. Alors on se demande pourquoi les frères Washowsky on poussés le vice jusqu’à faire deux suites, si ce n’est pour rebondir, au final, sur le succés du premier film pour se faire un peu plus de blé. Matrix, une trilogie commerciale ? Un comble pour les réalisateurs qui ont toujours prôné la promotion minimum et l’auto marketing (Animatrix). Au final, on se rend vite compte de la déception que génère cette double suite, sans doute une des plus attendue de l’histoire du cinéma. D’ailleurs, on est bien plus frustré devant la fin de Revolution que devant celle de Matrix premier du nom, et c’est la preuve la plus probante de que le mythe Matrix aurait du s’arrêter au premier volet.


En conclusion, chacun se fera une idée sur cette suite (et fin, je l’espère) d’un des films les plus marquant de la fin du vingtième siècle. Et chacun verra ce qu’il voudra en retenir : Le combat final entre Smith & Néo, paroxysme de la guerre machine vs homme et ersatz du plus cafardeux des combats de DBZ, l’anecdotique parcelle d’autoroute construite exprès pour Reloaded et ayant englouti le quart du budget du film, ou encore le décolleté plongeant de Perséphone, seul signe qui atteste de la présence de Monica Belluci au casting de Revolution. Et puis, bien sur, cette citation de Trinity qu’on verra sûrement inscrite dans les recueils de phrases cultes dans quelques années : “J’ai mis dix minutes pour mettre une seule botte”. Mythique.

Kill Bill fracasse Matrix Revolution !

Vendredi, novembre 28th, 2003
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Hier, j’ai été voir Kill Bill, et je vous raconte pas la claque que je me suis prise !

Une merveille, ce film ! Uma Thurman est vraiment excellente, tout comme Lucy Liu et compagnie… J’ai trouvé excellent le rôle tenu par Chiaki Kuriyama, alias Gogo dans le film, qui est un clin d’oeil parfait à son rôle dans le film Battle Royale. Vivement le printemps, qu’on voit enfin la tête de Bill (David Caradine) ! En plus, le volume 1 s’achève vraiment très brutalement.

Esthetiquement parlant, ce film est réellement sublime, ce qui n’est pas une grosse surprise car Tarantino est vraiment un metteur en scène de génie. Mention spéciale à la scène de sabre dans le restaurant, où l’action passe de la couleur au noir & blanc : on se croirait réellement dans un vieux film de sabre japonais.

Quand à la B.O, c’est réellement une merveille, le choix des thèmes est totalement dans l’esprit, à la fois violent et décalé de l’action ( cf. la musique lors du combat entre Uma Thurman & Lucy Liu) . Je pense que je vais la mettre sur ma liste de Noël :D

Nann, serieusement, Kill Bill volume 1 est un vrai bijou, qui remonte mon estime du cinéma d’action americain après cette merde de Matrix Revolution…

Harryyyyyyyyyyyyyyyy

Dimanche, novembre 23rd, 2003
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Comme chacun sait, je suis une fan inconditionnelle de Harry Potter. Et alors que je sens en moi monter une joie indescriptible à l’approche du 6 décembre, date de sortie du cinquième tome, voilà que les premières belles photos du troisième film, adaptation de “Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban” commencent à pointer le bout de leur nez….

Je trouve que notre jeune trio a bien grandi depuis le premier épisode… Ron ressemble un peu au tennisman Boris Becker ! MDR !