Fin du podium ce soir avec une série pour laquelle je n’aurais pensé avoir une addiction… Mais c’était avant d’avoir vu le pilote.
Troisième série, donc : The L Word
Quand un ami m’a proposé de me passer le premier épisode de la première saison, j’ai tout de suite repensé à la série Queer as Folk qui ne m’avait pas du tout branché l’année dernière. Tout d’abord, ne vous fiez pas à la photo que j’ai choisi, cette série ne raconte pas l’histoire d’un groupe de filles crashées sur une ile. L’intrigue de la série commence le jour où Jenny Schecter, une jeune diplomée d’université désireuse de devenir écrivain, vient s’installer à Los Angelès chez son fiancé Tim. Très vite, Jenny fait la connaissance de Bette et Tina, un couple de lesbiennes installé dans la maison voisine. D’abord intriguée par cet univers qu’elle ne connait pas, Jenny va très vite rencontrer une communauté de jeunes femmes aussi différentes les unes que les autres, sauf sur un point : elles sont toutes gay. Et les certitudes de Jenny sur sa vie vont basculer le jour où elle va devenir la proie de l’une d’entre elle, Marina, l’entreprenante gérante du café le plus tendance du coin…
J’avais toujours éprouvé de la curiosité vis-a-vis de cette série dont j’avais entendu qu’elle choquait régulièrement les culs-bénis d’Amérique. Si j’avais quelques préjugés sur ce que pouvais être les “séries gay” d’après mon expérience de QaF (version anglaise, je précise), il ne pas fallu plus d’un quart d’heure pour oublier que j’étais en train de regarder une série consacrée à un groupe de lesbiennes. Non pas que tout soit fait pour qu’on l’oublie, loin de là , sinon on perdrait l’essence même du programme. C’est simplement que les intrigues sont suffisamment interessantes, les situations si bien pensées et surtout le casting si bien trouvé que j’en ai vite oublié mes motivations premières en visionnant le pilote (voir préjugés plus haut).
D’autre part, le fait que l’on s’égare un peu des sentiers habituellement empruntés par les autres séries dramatico-sentimentales permet de se focaliser sur la société avec un point de vue tout à fait différent. Je ne pourrais pas dire si cette série est rééllement représentative du style de vie lesbien, mais il est dans tous les cas assez difficile de ne pas s’identifier, ou du moins s’attacher à l’une des protagonistes de la série tant les caractères sont divers : La journaliste bi qui assume jusque dans ses articles, la tennisman professionnelle qui hésite à faire son coming-out, le couple qui au bout de 7 ans de vie commune désir avoir un enfant, la sauvageonne ex-prostituée qui survit en tant que coiffeuse (Katherine Moennig, une sacrée actrice je trouve)... Le tout nous est servi avec un regard forcément différent sur les problèmes de couple, les relations homme/femme (les hommes sont surtout présents en tant que spectacteurs, d’abord Tim, puis Mark dans la saison 2), l’acceptation des différences, ou encore, tout simplement, sur la sexualité. A ce sujet, The L Word est une série qui montre tout ou presque, et c’est dans doute ce qui est le plus à même de choquer les gens mal à l’aise avec l’homosexualité. Malgré son lot de détracteurs, The L Word est l’une des séries phares du réseau Showtime, et la quatrième saison est attendue pour fin septembre, là dans pas longtemps. Commencez par curiosité et terminez addict !
Mon perso favori : Alice Pieszecki (gaiement interpretée par Leisha Hailey)
Généralement les personnages à la fois intelligents et marrants sont pour moi un repère dans les séries que je regarde. Généralement se sont des femmes, allez savoir pourquoi.
Alice est donc journaliste, et bisexuelle de son état, ce qui lui vaut parfois de petites taquineries de la part de ses amies qui lui reproche de ne pas “choisir”. L’ambiguité d’Alice lui joue parfois des tours et la met assez souvent dans des situations cocasses. Meilleure amie de tout le monde, elle a parfois du mal à prendre partie dans les conflits, et use rarement de ses propres conseils sur elle même, ce qui est un peu un comble… A noter que les meilleurs passages de la saison 2 sont indéniablement ceux où elle se trouve en compagnie de sa meilleure-amie-et-plus-si-affinité, Dana Fairbanks, sportive sarcastique et un poil coincée.
Quant à l’actrice, bah je l’aime bien. Pour info, Leisha Hailey est vraiment gay dans la vie, et vit depuis un bon bout de temps avec la chanteuse canadienne K.D. Lang. Elle chante aussi, plutôt bien même, un peu comme le fait Jacqueline McKenzie (Diana Skouris dans The 4400). C’est une maladie chez moi d’apprécier les actrices-chanteuses, visiblement.
A ouais, dernier truc drôle : Elle a débuté sa carrière en tournant des pubs pour Yoplait. Comme quoi, le lait, ça fait vraiment grandir !
Episode bien sympa : 2×10 – Land Ahoy
Un épisode parmi tant d’autres de la seconde saison avec son lot de tristesse et de rigolade, où l’on découvre qu’un gode ceinture dans une valise passée au rayon X peut facilement être pris pour une arme a feu par un douanier flippé, et où Alice et Dana revisitent La Croisière s’amuse a leur façon. Personnellement, j’adore
Je sens que cette note va me refiler des mots clés inattendus.
“cette série ne raconte pas l’histoire d’un groupe de filles crashées sur une ile”
On dirait pourtant xD (faudrait trop faire une série du genre! ou pas)
C’est peut être le gode ceinture qui les ferait crasher.
Le crash sur l’ile sera pour une prochaine fois !
C’est pas une mauvais idée pour le gode ceinture, le problème c’est qu’elles prenaient le bateau et pas l’avion… Mais spas grave, WOOHOO quand même !
PAM GRIER PAM GRIER
Ah ouais, j’ai même pas dit que Pam Grier jouait dedans hihi
Alors là je réagis!! jamais entendu parler de cette série ms ça à l’air d’enfer!
j’demande à voir!
PS: suis deg d’avoir loupé le jeu des mots clé!
un site assez barré qui me fait bcp rire: http://www.plonkreplonk.ch, à voir: les cartes postales
et la nanothèque en priorité!
j’ai la saison 1 en DVD alors rendez-vous chez moi et on se fait une nuit L Word o/ (une nuit 24 est déjà programmée d’ailleurs, hihi)
PS : Je suis une fan absolue du nain clouté
Je suis partant pour la nuit 24
T’habite un peu loin mais tu es toujours le bienvenu chez moi