jeudi, avril 25, 2024 12:21

Archive for the ‘Séries télé, télé tout court.’ Category

Johnny, fais-toi mal

Jeudi, septembre 21st, 2006
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Si, comme moi, vous les croyiez disparus à jamais, réjouissez-vous : Jackass est de retour ! Un second “film” sort demain aux States et j’ai l’impression que leur petite retraite ne les a pas calmés.

Un petit clic sur les images pour acceder au trailer correspondant. Mention spéciale pour le Firehose Rodeo :D


Défilé de séries, number tri

Samedi, septembre 16th, 2006
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Fin du podium ce soir avec une série pour laquelle je n’aurais pensé avoir une addiction… Mais c’était avant d’avoir vu le pilote.

Troisième série, donc : The L Word

Quand un ami m’a proposé de me passer le premier épisode de la première saison, j’ai tout de suite repensé à la série Queer as Folk qui ne m’avait pas du tout branché l’année dernière. Tout d’abord, ne vous fiez pas à la photo que j’ai choisi, cette série ne raconte pas l’histoire d’un groupe de filles crashées sur une ile. L’intrigue de la série commence le jour où Jenny Schecter, une jeune diplomée d’université désireuse de devenir écrivain, vient s’installer à Los Angelès chez son fiancé Tim. Très vite, Jenny fait la connaissance de Bette et Tina, un couple de lesbiennes installé dans la maison voisine. D’abord intriguée par cet univers qu’elle ne connait pas, Jenny va très vite rencontrer une communauté de jeunes femmes aussi différentes les unes que les autres, sauf sur un point : elles sont toutes gay. Et les certitudes de Jenny sur sa vie vont basculer le jour où elle va devenir la proie de l’une d’entre elle, Marina, l’entreprenante gérante du café le plus tendance du coin…

J’avais toujours éprouvé de la curiosité vis-a-vis de cette série dont j’avais entendu qu’elle choquait régulièrement les culs-bénis d’Amérique. Si j’avais quelques préjugés sur ce que pouvais être les “séries gay” d’après mon expérience de QaF (version anglaise, je précise), il ne pas fallu plus d’un quart d’heure pour oublier que j’étais en train de regarder une série consacrée à un groupe de lesbiennes. Non pas que tout soit fait pour qu’on l’oublie, loin de là, sinon on perdrait l’essence même du programme. C’est simplement que les intrigues sont suffisamment interessantes, les situations si bien pensées et surtout le casting si bien trouvé que j’en ai vite oublié mes motivations premières en visionnant le pilote (voir préjugés plus haut).

D’autre part, le fait que l’on s’égare un peu des sentiers habituellement empruntés par les autres séries dramatico-sentimentales permet de se focaliser sur la société avec un point de vue tout à fait différent. Je ne pourrais pas dire si cette série est rééllement représentative du style de vie lesbien, mais il est dans tous les cas assez difficile de ne pas s’identifier, ou du moins s’attacher à l’une des protagonistes de la série tant les caractères sont divers : La journaliste bi qui assume jusque dans ses articles, la tennisman professionnelle qui hésite à faire son coming-out, le couple qui au bout de 7 ans de vie commune désir avoir un enfant, la sauvageonne ex-prostituée qui survit en tant que coiffeuse (Katherine Moennig, une sacrée actrice je trouve)... Le tout nous est servi avec un regard forcément différent sur les problèmes de couple, les relations homme/femme (les hommes sont surtout présents en tant que spectacteurs, d’abord Tim, puis Mark dans la saison 2), l’acceptation des différences, ou encore, tout simplement, sur la sexualité. A ce sujet, The L Word est une série qui montre tout ou presque, et c’est dans doute ce qui est le plus à même de choquer les gens mal à l’aise avec l’homosexualité. Malgré son lot de détracteurs, The L Word est l’une des séries phares du réseau Showtime, et la quatrième saison est attendue pour fin septembre, là dans pas longtemps. Commencez par curiosité et terminez addict !

Mon perso favori : Alice Pieszecki (gaiement interpretée par Leisha Hailey)

Généralement les personnages à la fois intelligents et marrants sont pour moi un repère dans les séries que je regarde. Généralement se sont des femmes, allez savoir pourquoi.
Alice est donc journaliste, et bisexuelle de son état, ce qui lui vaut parfois de petites taquineries de la part de ses amies qui lui reproche de ne pas “choisir”. L’ambiguité d’Alice lui joue parfois des tours et la met assez souvent dans des situations cocasses. Meilleure amie de tout le monde, elle a parfois du mal à prendre partie dans les conflits, et use rarement de ses propres conseils sur elle même, ce qui est un peu un comble… A noter que les meilleurs passages de la saison 2 sont indéniablement ceux où elle se trouve en compagnie de sa meilleure-amie-et-plus-si-affinité, Dana Fairbanks, sportive sarcastique et un poil coincée.

Quant à l’actrice, bah je l’aime bien. Pour info, Leisha Hailey est vraiment gay dans la vie, et vit depuis un bon bout de temps avec la chanteuse canadienne K.D. Lang. Elle chante aussi, plutôt bien même, un peu comme le fait Jacqueline McKenzie (Diana Skouris dans The 4400). C’est une maladie chez moi d’apprécier les actrices-chanteuses, visiblement.
A ouais, dernier truc drôle : Elle a débuté sa carrière en tournant des pubs pour Yoplait. Comme quoi, le lait, ça fait vraiment grandir !

Episode bien sympa : 2×10 – Land Ahoy

Un épisode parmi tant d’autres de la seconde saison avec son lot de tristesse et de rigolade, où l’on découvre qu’un gode ceinture dans une valise passée au rayon X peut facilement être pris pour une arme a feu par un douanier flippé, et où Alice et Dana revisitent La Croisière s’amuse a leur façon. Personnellement, j’adore ;)

Je sens que cette note va me refiler des mots clés inattendus.

Défilé de séries, number tou

Vendredi, septembre 15th, 2006
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Comme prévu, j’ai le soutien de potes (et) fans de séries pour me pousser à continuer (en fait ils ne l’ont pas dit directement MAIS BON).

Série numéro 2 : The 4400

Je ne saurais pas expliquer pourquoi j’ai plus accroché a cette série fantastique plutôt qu’une autre, d’autant que l’addiction est venue assez rapidement à la fin de la première saison (qui ne comptait que 6 épisodes). Ceci dit, dans la mesure où cette série ne devait pas durer plus de 6 épisodes au départ, je pense que je n’étais pas la seule à en vouloir plus. Le pitch vite fait : Durant le 20e siècle, 4400 personnes dans le monde ont disparu dans des circonstances totalement inexpliquées, pour finalement réapparaitre en 2004 dans les environs de Seattle, ramenés par une grosse boule de lumière. Point étonnant : Aucune de ses personnes n’a changé depuis sa disparition, et certaines d’en elles semblent posseder d’étranges pouvoir… Le gouvernement americain met rapidement deux de ses meilleurs agents sur l’enquête pour expliquer la chose…

Pour être honnete on est bien loin des moyens collosaux mis en place pour BSG, et on sent jusque dans la 3e saison que l’intrigue n’était pas, à la base, faite pour durer. Cependant les éléments s’emboitent parfaitement au final, même si le developpement est parfois un peu lent, sans doute pour laisser aux scénaristes le temps de prévoir la suite. En d’autre terme, là ou l’on sent une maitrise parfaite de la part des scénaristes de BSG qui semblent savoir dès le début où tout ça va nous mener, The 4400 fait partie de ces séries qui démarre en trombe dans la première saison, tâtonne méchamment durant la seconde pour finalement trouver un fil conducteur en troisième saison. L’avantage à tout ça c’est qu’on assiste a des prouesses et des galipettes de la part des scénaristes qui parviennent finalement à faire de mieux en mieux au fil du temps, là ou d’autres auraient donné le meilleur au démarrage pour mieux dégringoler ensuite. Vu la fin de la saison 3, la seule chose que j’ai envie de dire, c’est vivement la saison 4 !

Mon perso favori : Diana Skouris (intelligemment interprétée par Jacqueline McKenzie)

Ce n’est pas comme si les habitués de ce blog ne connaissaient pas cette chère Diana ! Elle forme, avec Tom Baldwin, le duo d’agents du NTAC chargé de résoudre les soucis et les interrogations liées aux 4400. Diana est à Tom ce que Scully était à Mulder : Elle raisonne scientifiquement, Il réfute. Du moins, au début. Diana évolue rapidement dans la même direction de son collègue lorsqu’elle adopte Maia, une des 4400 capable de voir dans le futur, ce qui va la pousser à voir les choses autrement.
Pour moi, ce personnage est interessant car il est très humain. Je ne veux pas dire par là que les autres ne le sont pas, mais disons que c’est un personnage dont l’évolution me semble très flagrante et relativement logique, mais je n’en dirais pas plus. Reste le stade atteint à la fin de la 3e saison, qui me laisse un poil perplexe pour la suite, dans la mesure où le déséquilibre qui rendait ce personnage complexe est en train de disparaitre. Du coup, je me demande si Diana sera toujours aussi interessante dans la saison 4. Les scénaristes ont un an pour bosser ça !

L’épisode qui déchire le slip : 2×11 – Lockdown et 3×04/05 – Gone

Le premier est un huis-clos tendu dans les locaux du NTAC, le second est un double épisode qui relance considérablement l’intrigue et apporte de nouveaux enjeux. Ces épisodes, bien maitrisés, m’ont bien plus marqué que les Season Finales !

Défilé de séries, number ouane

Vendredi, septembre 15th, 2006
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L’autre jour je discutais au téléphone avec Arnie. On parlait des séries qu’on regarde et j’ai évoqué l’idée de faire mon top five de séries, c’est à dire (c’est logique vous allez voir) les séries que je regarde et rereregarde sans me lasser. C’est subjectif à mort mais ça vous filera peut etre des idées (ou des crampes d’estomac si c’est pas votre truc. En plus du classement je vais vous dire pourquoi j’aime et évoquer par la même occasion mon perso préféré dans le show (histoire de montrer que j’ai réfléchi un peu).

EDIT : Bon et puis je vais vous mettre mon épisode préféré quand même, voilà quoi.

Donc tous les jours durant 5 jours, une série. Je commence par la première jusqu’a la 5ieme, de toute façon l’ordre de lecture est inversé sur le blog. Et toc.

En première position : Battlestar Galactica

Je parle bien évidement de la version 2003, celle de 78 étant d’un kitch tellement kitch que la série était d’ailleurs kitch dès le départ. Pour résumer rapidement, BSG raconte la guerre entre les humains et les cylons, des robots qu’ils ont eux-même crées avant de les voir se rebeller méchamment. Non seulement la race humaine est limitée à un peu plus de 40000 rescapés après la destruction des colonies – le lieu de vie des humains – mais en plus des modèles particulièrement sophistiqués de cylon se cachent parmi eux… Action, réflexion et métaphysique sont au rendez-vous de cette série de SF, la meilleure selon moi depuis… Depuis que je regarde de la SF ! La troisième saison démarre dans un gros mois… J’ai haââââteuh _

Mon perso favori : Starbuck (Bourrinement interpretée par Katee Sackhoff)

Quand on tape “Starbuck” dans google image, on constate deux choses : D’abord, dans la première série de Battlestar, Starbuck etait un homme. Ensuite, un bon paquet de gens ont appelé leur chien ou leur chat Starbuck. Eh bien je dirais que ces deux constatations reflètent bien LA Starbuck de BSG : Elle est aussi bourrine qu’un soldat mââââle et imite très bien la chienne.

Bon, ok, j’exagère : Derrière cette carrure de boxeuse accro aux cigares et à l’alcool se cache une jeune femme blessée suffisament profondément pour attirer la sympathie non seulement du téléspectateur, mais aussi du gentil Commandant Adama qui l’aime bien, malgré toutes les conneries qu’elle peut faire. Starbuck serait sans doute detestable si elle ne craquait pas de temps en temps. Mais comme elle pleure pas mal quand même, bah ça va.

En outre ce qui pousse a crédibiliser ce personnage, c’est que l’actrice a vraiment la carrure de l’emploi. Les scénaristes ont vraiment écrit un rôle sur mesure a cette athlétique comédienne qui se tape ses 10 bornes de footing tous les week-end et qui, dans sa jeunesse, s’est véritablement bousillé le genou en faisant du sport, à l’instar de Starbuck. Tout ça pour dire, que ce soit Katee ou Kara, Starbuck est un sacré numéro.

Episode préféré : 2×18 – Downloading

L’un des nombreux épisodes que j’ai adoré. Pourquoi celui là en particulier ? Peut-être parce qu’il se focalise intelligemment sur le point de vue qu’ont les Cylons à l’apparence humaine de cette guerre. De plus, c’est à partir de cet épisode que j’ai vraiment compris qu’il n’y avait pas deux camps clairement établis, et que certains personnages opposés à leur propre camp n’étaient pas des exceptions…
Demain soir, la seconde série. Tout le monde s’en fout je parie.

Le retour de Diana et ses potes

Lundi, juin 12th, 2006
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Hier soir, la saison 3 des 4400 a débuté sur USA Network. Inutile de dire que lesue les liens BitTorrent circulent déjà et que les team de fansub s’affairent. J’ai hate voir ça, d’autant que visiblement il va se passer beaucoup de choses…. Pour en savoir plus 4400 Center bien sur ! *honteuse pub *

Me Rewala !

Jeudi, février 16th, 2006
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J’en vois déjà au loin qui se disent “spas trop tôt !”, c’est vrai que j’aime bien critiquer les bloggueurs qui mettent jamais à jour mais bon, parfois on est vraiment pas motivé. C’était un peu mon cas, en plus j’étais pas mal occupée. Là je reviens d’un grand week-end à Paris, et j’avais ramené Arno dans ma valoche, et vous savez bien, à cet age-là, on peut pas les laisser tout seul 5 minutes, même pour blogguer. J’avais pas le dos tourné qu’il fouillait dans ma poubelle pour en sortir des trucs pas très nets faisant parfois très peur. Ceci dit, tout était vraiment mort, pas comme dans l’évier de Fifi. bref.
Ce week-end on est allé trainer, on est allé au ciné, on est allé au resto jap, histoire de festoyer un peu, après tout Yanou a 20 ans désormais ! Autrement, ce séjour a été l’occasion pour moi de croiser quelques-uns de mes camarades de la guilde Grimtotem, dont mon tauren est membre sur World Of Warcraft (serveur Kirin Tor ). A part ça, l’appart de Klo est très chouette. On s’est matté quelques épisodes de Lost, deviendra-t-elle accro ? J’ai parfois l’impression de gaver tout le monde de mes séries favorites. J’ai refilé Cold Case à Russ, et Desperate Housewives a Arno. Le virus se propagera-t-il ? AHAH !

Bon, sinon, le compte-rendu du week-end à Gerardmer est enfin en ligne, et en bonus vous trouverez un nouveau Roman Topho, concocté par Arno et moi-même à partir de photos prises dans un parc d’attraction cet été. Je rappelle que nous réalisons toutes les cascades nous-même et qu’on fait le scénar à partir des photos et pas l’inverse ! On est des oufs j’vous dit !

Voili voilou. Je m’excuse d’avance si de nouvelles notes n’arrivent pas immédiatement, j’ai pas mal de boulot qui s’annonce pour l’IECA, donc je vais essayer de me concentrer un maximum dessus. On se quitte sur un extrait de conversation du week-end, tout en finesse (et en Xena) qui va devenir culte chez les z’anciens :

Aka : Ben ouais, Gabrielle, c’est une Princesse Amazone !


Arno : Ca veut dire quoi “princesse amazone” ?


Russ : Ca veut dire qu’elle suce pas !

Snirlf

Dimanche, janvier 22nd, 2006
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C’est toujours quand je peux GLANDER que :
1) Je suis malade
2) Le forfait de ma carte Wow arrive à son terme
3) J’ai plus rien à lire
4) J’ai matté tous les Cold Case dispo jusqu’a l’année prochaine.. (Bon ça s’est valable que pour cette fois en fait.)

Pour y remedier :
1) J’ai commandé une pizza qui devrait arriver dans la demi-heure
2) J’ai réinstallé PSO et NwN sur mon PC
3) Je vais me replonger dans le Da Vinci Code pour être armée lorsqu’il sortira au ciné...
4) Je vais me faire une soirée Desperate Housewives, une série qui déchire le slip.

Donc sinon, quelques mots à propos de la fin de la saison 2 de Cold Case... Il s’avère que j’avais parlé il y a quelques temps de l’épisode 9 de cette saison, eh bien il s’est averé que le dernier épisode était la suite de cette enquête. Episode magistral, on y apprend plein de trucs, les relations entre les personnages se révèlent… Finalement ça reste frustrant quand même, comme n’importe quelle fin de saison. Comme les épisodes ne se suivent pas (ou cas exceptionnel comme celui-ci) j’ai décidé de ne pas télécharger la saison 3 pour la matter en VO histoire d’avoir un peu de surprise l’année prochaine… Déjà que j’avais dit que je suivrais Battlestar Galactica au rythme de la diffusion sur Sci-Fi France et qu’au bout de même pas 10 épisodes en VF, j’ai craqué et j’en ai enchainé 8 en VO en une nuit… Ne tentons pas le diablotin, hein.
Sur ce mes choupinets, je vous laisse, je vais attendre bien sagement ma pizza à coté de ma boite de kleenex. Je posterais peut etre une petite note dans la semaine, sachant que le week-end prochain, je vais à Fantasticarts, à Gerardmer, matter Advent Children sur grand écran (entre autre, j’y vais pas que pour ça :P ).
Poutoux !

Xena is a Cylon.

Mardi, janvier 17th, 2006
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Demain commence une grose session de partiels pour moi, zoupla. J’ai bouffé du Renoir jusqu’à n’en plus pouvoir et j’ai vraiment, vraiment hate que cette semaine se passe. Bien, si possible.
J’ai tourné un 5 minutes hier avec Fifi dans les rues de Nancy. A un moment, il devait hurler, et il a été tellement convaincant qu’une dame s’est penché au travers de sa fenêtre, et nous a demandé, inquiete, si on voulait qu’elle appelle les secours ! J’ai dit “Non, on tourne un petit film !” et elle nous a regardé de travers, avec un air perplexe. Qu’est ce qu’on ferait pas pour le cinéma. Demented Forever !

A part ça, j’ai pas trop trop le temps en ce moment de completer la fiche que j’ai commencé sur Wikipédia sur cette actrice que j’aime beaucoup, mais je me remettrais à faire des recherches pour sa bio dès que possible. Ca me fait penser qu’il ne me reste que 4 épisodes de la saison 2 de Cold Case à regarder…
Vu que je parle de Najara, je vais en profiter pour glisser un mot sur l’actu de notre chère Xena interplanétaire, et c’est pas de la gnognote, puisque Lucy Lawless va se taper l’incruste dans 10 épisodes de la saison 3 de la cultissisme série Battlestar Galactica. Mais sans son chakram. C’est con. Double bonne nouvelle alors : 20 épisodes de BSG en plus à se matter au chaud sous la couette, et une occasion de (re)voir la princesse guerrière dans autre chose qu’un téléfilm où elle doit sauver le monde d’une invasion de sauterelles (Riez pas, c’est passé sur TF1 y a pas très longtemps…).
Pwet.

Les Experts : Paris.

Mardi, janvier 10th, 2006
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Quiconque s’intéresse un peu aux productions de séries US connait le nom de Jerry Bruckheimer, intelligent producteur d’un paquet de films bankables comme Pirates des Caraibes ou Armaggedon, et découvreurs de bonnes séries, comme Cold Case (Kyaaaaa !) , les Law and Order, et bien entendu, les Experts.
Bruckheimer est un malin, qui exploite les bons filons au maximum. Après avoir placé ses Experts dans 3 grandes villes des USA, il est parvenu à refourguer sa juteuse franchise à TF1 il y a quelques mois.
J’ai eu beau chercher, impossible de retrouver la news, datant de novembre 2005, où les acquéreurs français soulignaient le fait que la version française serait bien de chez nous, de la production au casting en passant par les scénarii. Les américains apparaissent en effet comme incapables de réaliser une série française pour le public français, avec la vision que nous avons des séries policières françaises, c’est-à-dire Navarro ou Corinne Toutouze, bref, le policier du jeudi sponsorisé par Leroy-Merlin.
On en parle un peu, on oublie, et puis il y a une bonne semaine, alors que la télé est, comme d’hab, allumée chez moi (ça tient compagnie et ça perd moins de poils qu’un chat) je découvre au hasard la bande annonce d’une nouvelle série, intitulée R.I.S. : Police Scientifique. La BA me rappelle celles qu’on peut voir pour Les Experts, dont je suis toutes les moutures avec plus ou moins d’intérêt.

Comme je suis pas mal l’actu des séries US et que le nom ne me dit rien, je fais quelques recherches et je découvre assez vite que cette série est donc le remake français des fameux Experts.
Je remarque autre chose : TF1 diffusera le 12 janvier les 2 premiers épisodes de la série, qui font 45 minutes chacun. Etonnant ! Le polar du jeudi en fait habituellement le double, pour un seul épisode par soirée. Par conséquent, la production a décidé de coller au format américain qui tourne généralement autour de 42 minutes (avec 18 minutes de pub en 4 fois par épisode en plus, on arrive à 1h de programme).
De plus, le titre, R.I.S : Police Scientifique est un écho évident à C.S.I : Crime Scene Investigation, le titre original des Experts. Tout ça jure un peu avec la volonté de faire quelque chose de bien français, affiché par la chaine en novembre dernier. Là, on s’inspire carrément du titre original de la série, même pas utilisé chez nous !
Mais malgré le format, malgré le titre et malgré les apparences, on se retrouve bien devant une série française, et clairement policière. D’où son apparition le jeudi soir… Du coup, l’objectif de tout ça apparait comme double : D’une part, renouveler le policier du jeudi (sponsorisé par Leroy-Merlin, rappelons-le) d’une façon intelligente pour conserver le public, généralement très présent ce jour là, mais aussi motiver les fans des Experts US à se pencher sur cette série, bien de chez nous, mais sous influence. Et si ça marche, c’est le jackpot.
TF1 y croit, puisque R.I.S est d’hors et déjà annoncé durant 1 mois, soit 8 épisodes, la totalité de la saison 1. Alors, marchera, marchera pas ? En tout cas, moi, j’y jetterais un Å“il jeudi…