vendredi, mars 29, 2024 12:46

Archive for the ‘Cinoche’ Category

Attention, FRAGILE

Dimanche, janvier 29th, 2006
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Waoh.
Je viens de rentrer de près de 72h de films non-stop et croyez-moi, c’etait que du BONHEUR (ou presque) ce festival Fantasitcart de Gerardmer. Nous sommes même parvenu à nous incruster dans la cérémonie de remise des prix normalement sur invitation où nous avons croisé tous les membres du jury, pris un max de photos et beaucoup applaudit le sacre de Jaume Balagero pour son magnifique film-flippe , Fragile, avec Calista Flockhart, dont la date de sortie est encore indeterminée en France (dommage pour vous, vraiment). Ce petit bijou, qui suis la lignée des films de Shyamalan, a raflé 4 titres (dont le Prix du Jury, dirigé cette année par Hideo Nakata) sur les 6 primants les films en compétition. Les 2 derniers titres, dont le Grand Prix, ont récompensé Isolation de Billy O’Brien, que je regrette pas mal de ne pas avoir vu. Vivement que tout ça sorte “pour de vrai” car certains des films en compet’ furent de vraies claques (Hostel, un film produit par Tarantino, a eu le droit à des tonnerres d’applaudissement a chaque giclée de sang )
Mais le festoche, ce fut aussi une rencontre inopinée avec Hideo Nakata, qui m’a dédicacé avec la plus extrême gentillesse mon coffret DVD de Ring, une nuit-restrospective Vendredi 13, Clemence Poesy trop sex lors de la projection des courts-metrages… Bref, tout plein de trucs qui méritent d’être developpés dans un long article.
Je vais donc attendre d’avoir les photos du week-end (on en a fait plus de 150) et les quelques vidéos réalisées pour rédiger un compte-rendu de cette incursion dans la course à la séance, les files d’attentes de 2h et les délires collectifs. En attendant, comme j’ai pas vraiment dormi la nuit dernière, je vais aller faire dodo :)

Les gorilles préfèrent les blondes.

Mercredi, décembre 28th, 2005
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Ce n’est pas la petite surprise d’entre-fête, mais juste une petite critique parmi tant d’autres sur un film qui, entre éloges multiples et grandes espérances, me laisse un gout amer.

Je suis ce soir allé voir King Kong, celui de Jackson, que tout le monde gratifie du mot merveilleux, sans nul doute le même que celui de Ann dans le film. Certes, ce film est bel et bien une prouesse technique, qui nous en colle plein les mirettes pendant 3h, justifiant au passage le prix du billet. Chouette.
Mais qu’est-ce d’autre que ça ?

Rafraichissons-nous d’abord la mémoire. King Kong, l’original de 1933, c’est avant tout l’histoire de Carl Denham, un réalisateur con, cupide et arriviste, bref tout pour plaire, qui embarque tout un équipage et tout une équipe de tournage sur un bateau pour aller tourner un nanar sur une ile vierge. Avant de partir, il fait un casting sauvage dans les rues de New York, en pleine crise économique, et tombe sur une actrice blonde au chômage qui vole des pommes pour survivre. Le capitaine du bateau, un certain Jack Driscoll, voit d’un mauvais oeil ce voyage, surtout avec une femme à bord. Mais comme il faut bien une romance, il finira par en tomber amoureux, et quand sa chère Ann sera offerte à l’imposant Kong comme “fiancée” par les chaleureux otoctones de ce territoire vierge, il volera à son secours, pendant que sa chérie blonde fera copain – copine avec la bête à poils (Encore une blonde qui se fourre dans la merde, on connait désormais la mère de Kim Bauer).
Je vous passe le retour à New York, l’Empire State Bulding… Tout le monde connait.

Il y a chez Peter Jackson une volonté sincère et affirmée de rendre hommage à cette référence qu’est le King Kong de Cooper : Enormément de scènes en sont directement tirées, comme celle où Ann vole une pomme ou bien lorsque Kong tue le dernier T-Rex. On trouve aussi une référence au proverbe donné en carton dans la première version, et, clin d’oeil subtile, la scène que tourne Denham sur le pont, avec Ann et Baxter, est une mise en abyme d’une des scènes du film de 33 où Ann discute avec Driscoll (dans la version de Jackson, Driscoll n’est plus le capitaine, mais le scénariste du film. La finalité reste cependant la même.). Jackson est clairement un fan du film, et le fait qu’il traine ce projet de remake depuis le début de sa carrière en est une preuve de plus.
Mais en considérant que Jackson reprenne la matière du premier film, son intrigue, ses thèmes, voire certaines de ses scènes, on se demande comment, à partir d’un film qui dure environ 1h20, on se retrouve au final avec un remake de 3h.
La réponse est simple. Comme il l’a montré avec Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson est un réalisateur qui voit grand. Trop grand, surement. Conscient des outils qu’il a à sa disposition, Jackson en rajoute une couche, puis une autre, offrant certes du spectacle, mais transformant petit à petit une histoire simple et touchante en une succession de scènes d’une incroyable ventardise, qui, si elles en mettent plein les mirettes, sont totalement inutiles. Et hop, une scène avec pleins d’insectes, ça sert à rien à par montrer un peu plus de sang, mais bon. Un T-Rex ? Noooon, on en met 3 ou 4 avec une baston énorme de 20 minutes, on a les moyens. Sur la fin, on voit Kong qui s’amuse sur la glace avec Ann (Noami Watts, qui a de belles quenottes et les montre, surtout les deux de devant) en plein milieu d’une ville censée être paniquée à mort, mais non, rien. La seule façon d’humaniser une créature sauvage dans un univers hostile semble être de l’emmener à la patinoire… Pourtant, en 33 on avait pas d’ordinateur, mais la fin était aussi touchante, voire plus. Allez savoir.
Le reproche n’est pas que Jackson utilise les effets spéciaux dans son film, à notre époque c’est normal. Le problème, c’est qu’il en abuse, rallonge le film à coup de prouesse, alors que le message de l’histoire ne se trouve, à la base, absolument pas dans le déballage de curiosités qu’on peut trouver dans Skull Island, mais dans les relations entre les personnages. Et si elles sont présentes, les scènes qui en traitent sont très souvent prises à la légère ou zappées par des scènes d’action. Ce que le film gagne en prouesse et en action, il le perd en crédibilité humaine. Dommage, parce que les acteurs y croient, Watts donne tout ce qu’elle a et Jack Black, qui incarne Denham, est nickel. Mais malheureusement, comme dans beaucoup de films aujourd’hui, les acteurs sont bien peu de choses face au virtuel.

En définitive, pour moi ce film ne prouve qu’une chose : Les effets spéciaux ne font pas un bon film, pire même, ils peuvent dénaturer une histoire.

Harryyyyyyyyyy x_x

Mercredi, novembre 30th, 2005
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Bon voilà. Le 30 novembre.
Hier j’étais pas encore très sûre de pouvoir y aller AUJOURD’HUI, mais finalement c’est toute une SYMBOLIQUE d’être dans les PREMIERS à aller voir HARRY, ça montre à quel POINT on est FAN.
Accessoirement ça permet d’être frustrée plus vite, aussi.

Harry a donc désormais 14 ans (mais en parait volontier 16) et prépare donc sa 4e entrée à Poudlard. Avant ça, le bon Arthur Weasley, le père du meilleur pote Ron, amène toute la bande, Hermione comprise, à la coupe du monde de Quidditch où les accompagne les Diggory père et fils. Après avoir vu pour la première fois Viktor Krum posant victorieusement sur son balai, des choses un peu trashouilles se produisent et dans la panique tout le monde se met à courir dans tous les sens, Harry se fait pietiner et quand il se reveille il voit un truc glauque dans le ciel. Bref. Voici en même pas cinq lignes le résumé des 5-6 premières minutes du film. Condensé me direz-vous. Seulement voilà...

Harry Potter et la Coupe de Feu dure 2h35 et se veut l’adaptation d’un livre de près de 1000 pages. Constatation qui a elle seule résume ce qui devait se passer : Encore bien plus que des prédécesseurs, cet opus se voit tronqué d’une multitude de passages d’importance diverse mais somme toute manquants. Certains crieront au blasphème, d’autres se résigneront, chacun son choix, mais force est de se rendre à l’évidence que c’est le lot de toute adaptation. Après, tout dépend avec quelle intelligence c’est fait.

Et justement. En quelques minutes seulement, Newell parvient à placer à la fois le décor, les principaux personnages, et des indices pour la suite. Eh vi. Visiblement, le réalisateur de Donnie Brasco semble savoir ce qu’il fait et le prouve d’une manière assez honorable. Le fil conducteur de l’intrigue est plutot bien conduit, les signes, nottament vestimentaires, mis en place dans Le Prisonnier d’Azkaban sont cohérents et l’ambiance générale est agréable. Malgré 3 réalisateurs successif, Harry Potter est parvenu à s’incrire dans une continuité crédible, ce qui est déjà une réussite en soi.
Newell continue aussi de développer un autre aspect mis en place dans le film précédent, et qui est tout simplement les personnages. Harry bien sûr, Ron, mais aussi Hermione, qui même si elle n’est pas en reste dans les premiers films, trouve ici un étoffage dans les règles. Physique en premier lieu, mais aussi d’ordre psychologique et simplement représentatif : Pour la première fois Hermione endosse un autre ‘rôle’ que celui de première de la classe, se payant même le luxe de ne pas répondre à une question de cours. La scène du bal est aussi très révélatrice des changements qui s’opèrent chez nos jeunes héros, qui se retrouvent bouillonnant d’hormones, mais sans acnée, ô miracle du cinéma.
Fatalement, l’arrivée de personnages “temporaires” dans l’histoire font s’avancer d’un pas certains persos secondaires sur lesquels on ne s’attarde pas necessairement d’habitude, comme Néville, qu’on n’avait pas vu grandir depuis son ascension en balai dans le premier film. En définitive, Mike Newell ne fait rien d’autre que de disposer de façon particulièrement astucieuse des pions sur l’échiquier de Harry version film. Ses choix judicieux mettent en avant les points vitaux de l’intrigue qui sont autant d’énormes ficelles pour le réalisateur qui passera ensuite, et autant de clins d’oeil aux fans de la première heure qui eux, savent. Quand aux autres, eh bien qu’ils s’interrogent.

Mais dans ce choix dans la selection des points et personnages à developper, Newell oublie tristement d’évoquer des protagonistes essentiels dans cet opus, et c’est un peu dommage qu’il passe à coté de personnages comme Krum, Fleur, et même Cédric Diggory, dont les faibles apparitions dans l’intrigue n’offrent que rarement l’occasion d’éprouver de la sympathie pour lui. Et même si Krum a droit à quelques petits plans ‘bonus’, surement de part sa relation avec Hermione, Fleur Delacour, pour le peu qu’on la voit, n’a pas un rôle particulièrement flatteur, que ce soit au niveau des situations qu’au niveau de ses répliques. Les françaises valent rien.

Cependant, il faut reconnaitre une autre qualité à ce film : Son humour. Harry Potter et la Coupe de Feu est le plus sombre des films, mais paradoxalement le plus drôle et de nombreux passages m’ont beaucoup fait rire. Mention spéciale à la réplique d’Hermione à propos de Krum, qui, de part le contexte et la façon dont elle est jouée , est un véritable bonheur (Emma Watson est quand même une jeune actrice très agréable, surtout quand on voit les films en V.O. ).

Quant au final… Je n’en parlerais pas, ce serait irrespectueux. Signalons enfin, au passage, la magistrale interpretation de Brendan Gleeson (Généralement habitué aux seconds rôles, rendons lui justice ! >: ) dans le rôle de Maugrey Fol Oeil, mon prof de Défense contre les Forces du Mal favoris, et ce bien avant Lupin :D
Harry et ses potes ont quand même sacrément grandis…

Et comme dirait l’autre, lachez vos comm !

Sériephilie

Dimanche, novembre 6th, 2005
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Aujourd’hui je ne parlerais pas du dernier film que j’ai vu, Les Noces Funèbres, puisqu’adulant Tim Burton comme un demi-dieu je ne serais guère objective à son sujet (ceci étant dit… Voilà quoi.).
Je vais donc vous parler un petit moment d’une des séries que j’adore et dont je suis tombé totalement amoureuse dès le premier épisode, et qui tient la troisième place dans mon trio de série culte, avec 24 et Lost.

Cette série, c’est Cold Case. Mais qu’est-ce donc ?

Alors Cold Case, c’est le quotidien de Lily Rush, une inspecteur de Police de Philadelphie qui a fait le choix, après avoir résolu un crime qui s’était passé 30 ans auparavant, de consacrer son temps à essayer de résoudre d’anciennes affaires qui avaient été classées sans suite. Le choix des dossiers à rouvrir est toujours déclenché par un nouvelle élément qui intervient au début d’un épisode, tel qu’un crime similaire, une nouvelle preuve ou un nouveau témoignage. Chaque épisode est donc consacré à une enquête qui mèle des images du passé et du présent, montrant les personnages ayant un rapport avec l’affaire à l’époque du crime et ce qu’ils sont aujourd’hui. Tout ça produit des effets de retour et des flashback qui font la particularité de cette série policière pas comme les autres dont les intrigues ne se terminent pas toujours comme on l’aurait cru au départ (voire même 5 minutes avant).
Perosnnellement, je suis aussi tombée sous le charme du personnage de Lily Rush, remarquablement interpreté par Kathryn Morris (Qui a tenu quelques seconds rôles au cinoche, dans Paycheck et Minority Report en particulier – On la croirait abonnée aux adaptations de K.Dick – mais aussi dans Xena par exemple, mais j’en reparlerais autre jour – C’est une série qui vaut bien une note je pense x)) qui donne une force a cette flic à la fois arrogante, determinée et très efficace, séduisante mais “garçon manqué”, et aussi terriblement attachante. Je trouve que les séries qui donnent libre cours à une femme avec autant de présence sont rares et ça a le mérite d’être souligné, et c’est sans doute l’un des principaux atouts de cette série, d’ailleurs.
Kathryn Morris dans Xena x)
C’est sans doute que son interpretation de Najara dans Xena qui a attiré l’oeil des producteurs. Non je rigole.

Elle assure grave quand même !

Vu le nombre de cartons dans les archives on a encore un paquet de saisons à voir

Bref, je vais pas en rajouter encore – il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont les épisodes sont construits, sur la manière dont tout ça est filmé et sur les autres personnages récurrents – mais pour moi c’est vraiment une série à voir. La saison 1 est actuellement diffusée sur France 2, le dimanche soir juste après Urgences (Ah, le dimanche soir serait vraiment merveilleux s’il n’y avait pas le lundi matin qui perçait derrière), la saison 2 est sur Canal + et la saison 3 est en cours de diffusion aux USA. Personnellement, je suis devenue tellement accro que je me suis faite toute la saison 1 en un week end, en attendant que la saison 2 se télécharge… Miam ;)

Et cette machine dans ma tête…

Mercredi, octobre 12th, 2005
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Depuis hier matin j’ai l’impression d’avoir un marteau-piqueur dans le crâne. D’ailleurs ce matin, j’en avais vraiment un, sauf qu’il travaillait sur le parking de mon immeuble, ce qui, quand on essaie de dormirpour reposer sa tête, reviens au même.
En ce moment je dois voir une moyenne de 3 films par jour : Les projos de l’école, ceux que je regarde chez moi soit pour me détendre soit pour l’école aussi, et paradoxalement, ceux que je vais voir au ciné pour me “changer les idées”. Hier on est allé voir Kiss Kiss Bang Bang avec Fifi, film sympa, mais pas celui du siècle…
Faut dire que j’attends tellement de film en cette fin d’année que les films anecdotiques qui meublent les horaires des cinéma me semblent un peu désuets. Mercredi prochain, c’est le nouveau Burton qui déboule, suivi dans quelques semaines par Harry Potter... Rien que ça, c’est cool. En attendant je continue dans le cycle Renoir de mon prof d’histoire du cinéma. Et ça change vachement.

Savon furtif.

Jeudi, octobre 6th, 2005
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Le mercredi soir est béni/maudit pour moi (rayer la mention inutile). En effet c’est le seul soir, avec le dimanche soir, où une chaine diffuse des séries que j’aime, à savoir deux épisodes des Experts et de New-York section criminelle. Le soucis c’est que pendant ce temps, je ne dors pas. Je serais fatiguée demain matin. Je porterais surement pas la caméra.

Actuellement, nous sommes en “formation”. Des profs et des consultants nous offrent un condensé de connaissances, pratiques et théoriques, sur des domaines divers : Ecriture de scénarii, procédés de montage, prise de son, et j’en passe. Même si je ne me considère pas ignorante dans ces domaines, je découvre chaque jour de nouveaux trucs passionnants, tant sur le plan technique que sur le plan des connaissances. Pouvoir discuter avec des personnes interessantes qui ne nous snobe pas sous pretexte qu’on est de minables petits étudiants, c’est plutôt cool, il faut l’avouer.

Bref, tout ça m’amène à une découverte rigolote que j’ai faite aujourd’hui par un concours de circonstances. Mardi soir, j’ai regardé Fight Club à la télé, et ça faisait plusieurs années que je ne l’avais pas vu.
J’ai regardé distraitement le début du film parce que je m’en souvenais bien. Mais j’avais oublié que ce film était parsemé d’images subliminales assez évidentes pour etre vues distinctement. Et ça m’a bien fait marrer.
Le lendemain, j’arrive un peu cafardeuse en salle de montage et je me mets à bavarder avec une copine de ces images. Le mec qui nous aide à monter arrive et rentre dans la discussion. C’est là que j’apprends un truc qui m’a laisser incrédule à la base : On trouve des images subliminales dans les Disney, me dit-on.

En rentrant, j’ai fait des recherches sur le net.
Et bien c’est vrai ! Je m’en veux un peu, face à l’absurdité et a la connerie monumentale du sujet de n’avoir pas eu la curiosité de chercher avant.
En plus, c’est pas des images publicitaires ou des trucs du style (On aurait pu imaginer des pubs pour Disneyland au milieu de Cendrillon, c’est vrai quoi). Nan. C’est du CUL, ouais ! En vrac :

– Une gonzesse qui montre ses nichons dans Bernard et Bianca.
Eh oui – La poussière dans Le Roi Lion qui forme le mot “Sex” :
Hardcore ! – Et toute une série de mini-scandales autour de La Petite Sirène que vous trouverez en détail sur ce site d’où j’ai pris les exemples.

Le pire (ou le plus drole) c’est qu’il y a visiblement d’autres images planquées dans d’autres films, comme dans Aladdin, par exemple.
Ca me rappelle le scandale qui avait éclaté à l’époque ou le dessin animé Astérix chez les Indiens (je crois que c’etait le nom du film) etait sorti en vidéo et que des gens avait remarqués que lorsque le cul-de-jate se levait miraculeusement dans je ne sais quelle scène, on voyait son sexe en passant le plan au ralenti.

Finalement, Tyler Durden n’a rien inventé, je suis déçue. (Comprenne qui pourra.)

Advent Children…

Vendredi, septembre 16th, 2005
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Hier des mois (années ?) d’attente ont été recompensées et j’ai pu voir Final Fantasy 7 : Advent Children sur ma télé, en DVD Rip en attendant la sortie européenne de ce film.
L’attente interminable du téléchargement et du gravage m’a rappelé celle que j’avais vécu 4 ans plus tôt, lors de la sortie de Final Fantasy : The Spirit Whithin, qui m’avait quand même pas mal déçue, mais dont la sortie en DVD avait comblée enormément de lacunes de par sa perfection.
J’espère vraiment que FF7:AC sortira VITE en DVD parce que sincèrement, c’est sublime. Certains critiqueront sans doute le coté un peu obscur du scénario, mais pour le coup il est évident que Square a préféré l’action à une trop grande réflexion et quelque par, c’est tant mieux. En un mot, c’est MONSTRUEUX.
Esthétiquement parfait, d’une fluidité magistrale, on croirait parfois regarder un film live tant les personnages sont physiquement parfaits. J’avais été bluffée par la qualité visuelle de FF:TSW, par les cinématiques de FFX et FFX-2, par celles de FFXI, mais là on frole vraiment l’apothéose.
Les scénes de combat sont sublimes, avec des effets Bullet Time à la Matrix, les personnages défient l’apesanteur façon Tigre et Dragon, le tout dans les décors et lieux mythiques de FF7. On retrouve tous les personnages jouables du jeu (j’ai bien dis TOUS) et de très très gros clins d’oeil pour les fans (guettez par exemple l’apparition de la sonnerie de portable de Loz et remettez-là dans le contexte…).
D’un point de vue purement cinématographique, on trouve quelques scènes qui rentreront sans doute dans les mémoires de par leur construction et surtout de par leur lyrisme. Personnellement j’en retiendrais surtout une, très courte (SPOILER), celle où Clad tente de se retourner pour voir le visage d’Aeris, image à la fois sublime et triste, témoignant de l’impuissance de Clad face à ses désirs et à ses doutes, ainsi que de la douceur et de la gentilesse d’Aeris, qui, immatérielle, n’en reste pas moins immortelle dans les esprits, que ce soit chez Clad ou bien chez le spectateur…
Alors, on la voit ou on la voit pas ? Vous le saurez en regardant ce film qui, même s’il n’est pas forcément indispensable d’un point de vue scénaristique, se trouve être pour moi la plus grosse claque visuelle de l’année…

Aka of the dead

Jeudi, juillet 28th, 2005
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En ce moment beaucoup de bloggers sont en vacances, donc y a moins à lire. Donc j’écris sur mon blog pour combler un peu la disette.
Hier soir avec Vince nous sommes allé voir Shaun of the Dead, “Une comédie romantique avec des zombies” comme l’annonce l’affiche. En fait ce film anglais est sorti chez les rosbiefs directement en DVD alors que chez nous il bénéficie d’une sortie nationale. Une bien bonne initiative (pour une fois, hein).
Sincèrement je ne sais pas si je serais allé voir ce film en dehors du contexte, c’est à dire une période zombifiante à souhait dans tous les sens du terme.
Le “héros” du film, c’est donc Shaun, anglais moyen au seuil de la trentaine qui bosse dans un magasin d’electro-ménager et qui se rend chaque soir au Winchester, pub typique avec bières et cacahuettes. Rite incontournable auquel il convie son meilleur pote Ed, véritable parasite social totalement crétin mais plutôt sympa, et Liz, sa petite amie qui commence à en avoir marre du train de vie que lui impose Shaun. Et quand ce dernier oublie de reserver une table au resto, c’est l’apothéose.
En plus de ça, Shaun remarque des détails bizarres dans les rues, à la télé, dans le bus : Les gens semblent atteints d’un mal étrange, qualifié de “grippe” par les journaux locaux. Ouais, mais d’habitude les grippeux ne se dévorent pas entre eux.
Gnouuuuuuu
Leçon n°1 : Savoir imiter un zombie
Si des films du style de La Nuit des Morts-Vivants vont avaient fait flipper, alors Shaun of the dead vous fera surement rire, aux larmes parfois. Ce qui est étrange, c’est qu’en usant de très nombreuses ficelles du genre et d’un maximum de références (aussi bien au Z qu’à des films cultes de Roméro, Carpenter et compagnie) j’ai du mal à classer ce film dans la catégorie parodie. Car tout ça ne semble pas conçu uniquement pour nous faire marrer. Certains passages sont dramatiques et prêtent à tout sauf à la rigolade. Malgré tout l’ensemble du film est jubilatoire, rempli de bonnes idées, les personnages, bien que légèrement caricaturaux sont bien dirigés. Bref, on est à des kilomètres de conneries du style de Scary Movie et autres teenage movie ricain. Le film de zombies anglais se veut innovant, hilarant, gore et bien pensé. Et ce jusqu’à la fin.
Grouaaaah
Il serait pas un peu bourré, lui ?
En conclusion un fort bon petit film pour les amateurs du genre, qui a selon moi bien mérité sa sortie au cinoche, même si au final son succès ne sera que très relatif.
Gnuuuuuuuuh
“Z’avez interet à venir nous vouâr ! >:”

SiN City

Samedi, juin 11th, 2005
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Me revoilà à Auxerre, youpi youpi les amis, c’est les vacances, “l’école est finie” comme dirait l’autre (et pas forcément celle que vous pensez) et plus qu’autre chose, je me rends compte que je n’ai même pas dit un mot sur l’adaptation au cinéma de Sin City, la BD monumentale de Franck Miller. Réparons ça.

Sin City, c’est la ville du vice et du péché. Les prostitués dirigent la vieille ville, les flics les plus intégres se font trahir par leurs coéquipiers pour une simple divergence de point de vue, le fils de l’homme le plus puissant de la ville est un dérangé pédophile qui se cache derrière le pantalon à pince de son papa… Bref, c’est gai. Mais ça n’empêche pas la vie de suivre son cours.

A la base, Sin City est une B.D. de 7 tomes qui relate à chaque fois les aventures d’un ou de plusieurs des citoyens de la ville. 7 volumes comme autant de tranches de vie, mélant déclin, nostalgie, désespoir, espérance, haine, violence, amour… Les sentiments exprimés par les personnages ressemblent à la ville dans laquelle ils évoluent. Sin City est à la fois repoussante et attirante, humaine et inhumaine, elle semble venir d’ailleurs, d’un autre temps, d’un autre monde, et malgré tout ses habitants sont bien humain, du moins pour la plupart. Et au détour d’une ruelle on se reconnait au moins dans l’un dentre eux.

Ces dernières années les adaptations de BD U.S. au ciné sont légion, c’est hallucinant. Généralement on critique leur manque de fidélité (Genre Hellboy, par exemple. Les personnages sont décridibilisés dans le film je trouve. Dommage.)
Avec Sin City, on touche à la perfection en matière de fidélité : Le comics est en noir et blanc à l’origine, le film aussi. Seules quelques touches de couleur viennent marquer les détails importants, et se sont généralement les même que dans la B.D. Le casting, quant à lui, frole la perfection, chacun des acteurs collant parfaitement au physique et à l’attitude de son personnage (le come-back de Mickey Rourke n’aurait sans doute pas pu mieux se faire).
De son coté, la narration du film respecte aussi celle du comics, et la voix-off du personnage du moment commente chaque événement avec une fidélité quasi-totale du texte d’origine. Enfin, la bande-son est elle aussi plutôt bonne, avec des compositions exclusives du réalisateur Robert Rodriguez himself, entre autre.

Bref, on se retrouve donc devant une adaptation très fidèle de l’oeuvre originale. Certains trouveront à dire qu’une telle fidélité est nuisible pour le média cinématographique, qui perd son propre point de vue au profit de cette fidélité, pourtant tant recherchée ailleurs.
Mon avis, c’est qu’il faut arreter de chercher des défauts là où il n’y en a pas, de crier à l’injustice quand une adaptation est infidèle, et au manque d’interet quand elle l’est. Que les détracteurs du film de Rodriguez reprennent la B.D. de Miller et la relisent tel un storyboard du film : Ca ne décrédilisera pas l’oeuvre originale, non ! Ca permettra cependant de voir à quel point ce comics était prédestiné à être fidèlement adapté au cinéma.